Découvrir et aimer le Cameroun

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Découvrir Le Cameroun

Les curiosités

Vue du Cameroun

Le Cameroun présente une mosaïque de paysages et de cultures. Pour découvrir le continent africain, la meilleure porte d’entrée est sans nul doute le Cameroun. De l’Océan Atlantique aux confins du lac Tchad, dix régions constituent ce pays qui mérite son titre d’eldorado touristique.

Le pays regorge d’importants sites écotouristiques parmi lesquels :

  • Les montagnes
  • Les lacs
  • Les chutes d’eau
  • Des grottes
  • Des vestiges archéologiques

L’écotourisme est pratiqué dans les localités de Campo et sur les plages d’Ebodjé à travers la protection des tortues marines. L’écotourisme se pratique également au Mont Cameroun et dans les aires protégées (réserves de Lobeké, du Dja,...).

D’autres sites très favorables au trekking existent tels que :

  • Les Monts Bamboutos
  • Le Parc National de la vallée du Mbéré
  • Les Monts Atlantika dans la région du Nord
  • Les Monts Manengouba dans la région du Littoral

Basilique de Mvolyé - Yaoundé

La basilique de Mvolyé

A la sortie sud de Yaoundé, la colline de Mvolyé offre un cadre et un environnement propices au calme et au recueillement spirituel. C’est en ces lieux que se situe la basilique Marie-Reine-des-Apôtres.

Les origines remontent au 13 février 1901 lorsque des missionnaires catholiques (les Pallotins) foulèrent le sol du Mfoundi pour la première fois. Il y avait parmi eux le père Henri Vieter, le frère Jean Jager et plusieurs autres venant d’Allemagne. En arrivant à Yaoundé ils commencent l’oeuvre d’évangélisation avec la construction de nombreux édifices. Accueilli par le chef Essomba Mebe qui lui donne un terrain sur la colline de Mvolyé, le père Vieter décide d’y implanter la première mission catholique de Yaoundé. Le 22 janvier 1905 Monseigneur Vieter devint le premier évêque du Cameroun et la mission Mvolyé devint le siège du vicariat apostolique pour le Cameroun. Monseigneur Vieter meurt le 7 novembre 1914, il est inhumé au cimetière de Mvolyé.

Les années 1923 à 1927 voient la construction de la cathédrale de Mvolyé dédiée au Saint-Esprit. Menaçant de tomber en ruines elle sera détruite début 1990 sur instruction de Monseigneur Jean Zoa, premier évêque camerounais de Yaoundé, pour y construire un sanctuaire marial. La première pierre est posée le 15 août 1990. Celui-ci devint la basilique Marie-Reine-des-Apôtres le 10 décembre 2006 en présence du cardinal Jean-Louis Tauran, légat du Pape Benoit XVI.

Bâtie sur 12 colonnes représentant les 12 apôtres, la basilique de mvolyé a une hauteur de 32 mètres et une largeur de 75 mètres. Elle a une capacité d’accueil de près de 4000 places assises. Sa construction est faite d’un subtil mélange de pierre, de métal et de bois (bubinga et moabi) grâce à la collaboration du savoir-faire des différentes ethnies du Cameroun. Elle abrite des tableaux extérieurs représentant les sacrements réalisés avec la collaboration du centre Nina de Mbalmayo. Les vitraux aux couleurs pastels et lumineuses sont une fresque de 100 m2 du peintre verrier Henri Guérin. La Vierge noire (3,50 m de hauteur) est sculptée dans le bois de l’arbre sacré de Nkong Ondoa et l’autel taillé en forme de jeton d’abbia dans le granit à Akok Bekoé. Le Christ et le tabernacle sont réalisés en bronze avec les techniques Bamoun.

Pour s'y rendre : La basilique étant en hauteur, il est très facile de repérer son toit lorsque l’on arrive dans les environs. Une possibilité d’itinéraire est de partir de la place Amadou Ahidjo, prendre la direction du quartier Olézea jusqu’au carrefour dit des 3 statues. Prendre à droite au rond point pour monter au sommet de la colline Mvolyé. Une fois au sommet vous êtes arrivés à destination.

Bimbia, vestiges de la traite négrière - Limbé

Reconstitution historique de la <em>traite des nègres</em>

Bimbia se trouve sur les rivages de l’Atlantique, non loin de Limbé. La forêt de Bimbia Banadikombo conserve des vestiges de la traite négrière découverts il y a une vingtaine d’années, lors de travaux de terrassement du site de l’église dédiée à la mémoire d’Alfred Saker. Malgré cette découverte inédite et son intérêt historique, le site reste trop peu connu.

Il existait peu de sites où étaient pratiquée la traite négrière. La plupart du temps, c'étaient des îles très proches du continent qui possédaient des eaux profondes accessibles par les navires marchand sans crainte de s’échouer. C’est le cas de Nicholls island dont la côte sud assure un minimum de 6 mètres de tirant d’eau. L’île ne se trouvant qu’à 600 mètres du continent, il était alors facile de transporter les esclaves du continent par pirogue afin d’attendre leur embarquement. Si le bateau n’était pas plein, il faisait alors escale à Fernando Po ou au large du Sénégal pour charger d’autres esclaves.

Vestiges

Les vestiges de Bimbia

On peut voir sur le site des vieux ustensiles dont se servaient les marchands d´esclaves : les clochettes et les bracelets sont encore solides tandis que le cadenas n´est plus qu´une coque vide toute rouillée. Bien qu´en mauvais état et ébréchés, les pots ont résisté au temps. Mais la plus grande curiosité ce sont les lourdes chaînes de quelque deux mètres de long. Le visiteur peut aisément imaginer les atroces souffrances qu´enduraient les personnes enchaînées.

On peut toujours voir et emprunter le chemin parcouru par les esclaves entravés jusqu’à la plage de Bonangombé.

L'Unesco et l'Organisation mondiale du tourisme ont lancé en 1995 à Accra, au Ghana, le programme Tourisme culturel sur la route de l´esclavage en vue de faire l´inventaire des sites et lieux de mémoire liés à la traite et d´étudier leur réhabilitation et leur valorisation touristique. Au total, 118 sites ont été inventoriés dans 11 pays africains, dont 10 francophones. Bimbia en fait partie. Le projet s´attache également à la formation des acteurs du tourisme culturel.

Pour s'y rendre : A partir de Limbé, il faut prendre la route de Man O’War Bay (baie du navire de guerre) récemment goudronnée. Après 2km, juste avant d’arriver dans le hameau de Bimbia prendre la piste sur la gauche. Il faut compter 30 minutes de route à partir de Limbé. Le 4 x 4 est indispensable pour accéder à Bimbia et à la plage, particulièrement en saison des pluies. Se renseigner au village pour une visite guidée.

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Bois Sainte Anastasie - Yaoundé

Bois Sainte Anastasie

Au coeur de Yaoundé se trouve un petit havre de paix à l’abri de la vie trépidante de la ville : le Bois Sainte Anastasie (prénom de la mère du Président Paul Biya). Cet espace clos et gardé accueille en moyenne 150 visiteurs par jour, plus particulièrement le week-end. Les familles viennent s’y promener ou pique-niquer, les mariés y sont pris en photo, les amoureux ont leur petit Bois d’Amour... Le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, l’écoulement du ruisseau, tout contribue à faire de ce bois un lieu de quiétude et de sérénité où la nature est mise à l’honneur : hibiscus, violettes, géranium, rosiers forment de jolis massifs au milieu d’essences d’arbustes bien taillés. Le Bois Sainte Anastasie c’est aussi un restaurant où vous pourrez goûter un buffet local, et siroter une Castel en toute décontraction.

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Case Obus Mousgoum à Mourla et à Pouss

Cases obus de Mousgoum

Les villages de Pouss et de Mourla, sont renommés pour les cases obus, construites par la tribu des Mousgoum. Ces magnifiques constructions doivent leur nom à leur forme conique en forme d'obus, striée de nombreuses cannelures qui servent à la fois d’échafaudage pendant la construction, de contreforts et de systèmes ingénieux d’évacuation des eaux. Ce qui est remarquable dans ce type d’habitat typique de la tribu Mousgoum, est l’absence de fondation ou d’armature pour soutenir cette énorme masse faite d’un mélange de terre, de paille et de colle végétale séché et solidifié au soleil. La case est élevée progressivement, couche après couche. L’assemblage typique est composé de 5 cases, dont une est traditionnellement réservée au bétail. Au centre se trouve en général une énorme urne qui sert de grenier à mil qui permet de faire vivre toute la famille.

Ces cases sont des reconstitutions : les cages originelles ont disparu dans les années '70. De nouvelles cases ont été construites à Pouss, pour les besoins d'un film, puis dans un but de préservation par Patrimoine sans frontières à Mourla, dans le respect des savoir-faire traditionnels. Les nouvelles cases qui ont poussé sont identiques aux cases originelles apparaissant sur des photographies datant de 1930.

Pour s'y rendre : A partir de Maga, prendre la direction de Yagoua. Arrivé à l’extrémité du lac Maga, vous tombez sur un carrefour à proximité de la rivière Logone. Prendre vers le nord direction Zina sur 3,5 Km. La piste longe la rivière et vous apercevrez les cases obus sur votre gauche. Il existe d’autres cases obus mais celles de Mourla sont celles qui sont le mieux mis en valeur.

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Cathédrale de Douala

La Cathédrale de Douala

Située au cœur de la ville, à l’extrémité de l’avenue de la Liberté, la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été bâtie en 1936 par les Pères spiritains français. Elle se trouve presque sur les ruines de la première église catholique de Douala construite en 1898 par les Frères Pallotins venus d’Allemagne et qui sont restés à Douala jusqu’en 1916. Il ne reste aujourd’hui aucune trace de cette première église.

La première pierre de la Cathédrale de Douala est posée le 6 août 1933 en présence de Monseigneur Graudin, préfet apostolique de l’Oubangui-Chari, de Monseigneur Le Mailloux et de Monsieur Michel, représentant du Gouverneur du Littoral. Le 22 mars 1936, la cathédrale est consacrée à Saint Pierre et Saint Paul en présence de 7 évêques, du Gouverneur Repiquet et de l’Inspecteur général des colonies.

Aujourd’hui la cathédrale est le siège de la province ecclésiastique métropolitaine de Douala qui couvre les régions du Littoral, de l’Ouest et une partie du Centre. L’archidiocèse de Douala est un des plus anciens du pays après avoir vécu plusieurs évolutions : Préfecture apostolique le 31 mars 1931, vicariat apostolique le 27 mai 1932, diocèse autonome le 14 septembre 1955. Le 18 mars 1982 il est érigé en archidiocèse et Mgr Simon Tonye en devient le premier archevêque.

Pour s'y rendre : Suivre le boulevard de la gare qui traverse Douala et à l’échangeur de Bonanjo prendre la direction du Boulevard de la Liberté. La cathédrale est visible du rond point.

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Cathédrale de Yaoundé

La Cathédrale de Yaoundé

Pendant la seconde guerre mondiale, Monseigneur François-Xavier Vogt exprime le désir de construire au coeur de Yaoundé un sanctuaire dédié à Notre-Dame. Il décède en février 1943 sans avoir pu réaliser ce projet. Monseigneur René Graffin, premier archévêque de Yaoundé, posera la première pierre de cet édifice le 3 mars 1952. La Cathédrale Notre-Dame des Victoires est située près du rond-point de la poste centrale, au début du boulevard du 20 mai. Avec ses 78 mètres de long, 32 m de large au niveau de la nef, 45 m au niveau du transept et 25 m de hauteur, elle a une capacité d’accueil de 5000 personnes. Elle présente deux pylônes de 30 mètres de chaque côté de la façade, des cloches au sommet de chacun d’eux. L’inauguration des clochers n’a eu lieu que le 10 mai 2009. La mosaïque derrière l’autel a été conçue par le révérend Père Engelbert Mveng. On peut également admirer de très jolis vitraux en briques de verre éclaté. La cathédrale a eu l’honneur de recevoir le Pape Jean-Paul II en 1985 et 1995.

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La Route des Chefferies

Route des chefferies

Véritables centres de pouvoir traditionnel et séculaire, les chefferies Bamiléké constituent le noyau dur autour duquel émanent et convergent toutes les expressions culturelles des royaumes.

Lieux dépositaires du patrimoine matériel et immatériel, porteuses des valeurs identitaires des peuples concernés, ces chefferies, dirigées par les chefs traditionnels, sont depuis une vingtaine d’années en proie aux mutations diverses, dans un chaos culturel, social, traditionnel, religieux.

Fort de ce constat, le programme de la Route des Chefferies a pour objectif de :

  • Sensibiliser la population camerounaise à ses valeurs culturelles afin d’aboutir à une réappropriation de son patrimoine matériel et immatériel
  • Mettre en place un programme de d’inventaire et de sécurisation du patrimoine des chefferies Bamiléké
  • Organiser ces chefferies en réseau pour une démarche concertée à l'échelle du territoire de l'Ouest Cameroun
  • S'appuyer sur la valorisation du patrimoine pour répondre aux attentes de développement économique émanant des populations afin d’améliorer leurs conditions sociales, notamment par le développement du tourisme culturel
  • Repérage et inventaire des sites d'intérêt touristique et strucuration des opérateurs

Le programme de la Route des Chefferies a réuni une quarantaire de chefferies traditionnelles mobilisées autour de la charte de la Route des Chefferies pour la mise en oeuvre d'un programme d'actions visant la valorisation et préservation du patrimoine de l'Ouest Cameroun.


Les réalisations de la Route des chefferies

Centre artisanal de Dschang
  • la construction du Musée des Civilisations sur les rives du lac (ouvert en 2010)
  • la création de Cases Patrimoniales dans les chefferies partenaires
  • Bamendjou : "Une chefferie, des Créateurs" (ouvert en 2009)
  • Bamendjinda : "Arts, Traditions, Esclavages" (ouvert en 209)
  • Bandjoun : "Forges, Arts et Pouvoirs" (ouvert en 2009)
  • Bangoua : "Les arts de la chasse" (en cours)
  • Bapa : "Arts, Nature, Environnement" (en cours)
  • Bagam (en cours)
  • la création de cases d'hôtes dans les chefferies
    • Foto (ouvert en 2010)
    • Keleng (ouvert en 2010)
    • Fonakeukeu (ouvert en 2010)
  • l’aménagement d’un Jardin des Civilisations sur les rives du lac (en cours)
  • la création et le développement de l'Office de Tourisme de Dschang (ouvert en 1998)
  • la création d'activités de loisirs sur les bords du lac municipal de Dschang :
    • Base nautique proposant pédalo, kayak, cours de natation, descente de rivières (2005)
    • Aire de jeux pour enfant (2007)
    • Terrain de beach volley (2007)
  • la construction d'un centre artisanal sur les rives du lac de Dschang (2010)
  • l’inventaire du patrimoine matériel et immatériel réalisés dans 14 chefferies (2007-2009)
  • l'inventaire du patrimoine touristique à l'échelle du département de la Ménoua, concernant plus de 50 sites
  • la réalisation d’outils de communication (dépliants, site internet, carte-guide culturel Route des Chefferies, etc.)
  • la mise en place d’activités pédagogiques pour les scolaires dans les cases patrimoniales et le Musée des Civilisations
  • la mise en place d'excursions scolaires avec les établissements de Dschang
  • la formation et les stages de renforcement des capacités des acteurs locaux


Circuits touristiques

Profitez d'un weekend pour vous évader dans les paysages verdoyants et vallonnés de l'Ouest.

A partir de 69.200 Fcfa par personne, tarif sur la base de 2 personnes en chambre double, comprenant l'hébergement en hôtel ou cases d'hôtes, les petits-déjeuners et les excursions (sans transport). Renseignements et devis

  • Jour 1 - Dschang et le Musée des Civilisations : Arrivée à Dschang, accueil et installation à l'hôtel ou à la case d'hôtes. Visite de l’exposition du musée des civilisations qui présente à travers une visite dynamique, le Cameroun d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Visite du centre artisanal et du site du lac de Dschang.
  • Jour 2 : Chute Mamy Wata – Grottes Demvoh – Flâneries urbaines. Départ pour Fongo-Tongo, à la découverte des paysages pittoresques. visite de la chute Mamy Wata : visite de la chute en amont puis traversée de la forêt sacrée pour une magnifique vue sur la chute en aval. Continuation sur Lethiop, à la découverte des grottes Demvoh. Petite randonnée pédestre dans l’un des paysages pittoresques des Hautes terres de l’Ouest. Visite des grottes males et femmes. Retour à Dschang et déjeuner. Tour de ville de Dschang : visite de la base nautique, du marché et des centres artisanaux.
  • Jour 3 : Djuttitsa – Bamendjou/Bamendjinda/Bandjoun/Bangoua – Métché. Départ pour Djuttitsa, à la découverte des plantations de thé (500ha): visite d’une parcelle de thé, découverte des différentes étapes de traitement du thé à l’usine, de la cueillette à l’ensachage. Possibilité de déguster le thé si le laboratoire est ouvert. Escale déjeuner à Tockem, puis, route pour une chefferie au choix (parmi Bamendjou, Bamendjinda, Bandjoun et Bangoua), à la découverte d’une case patrimoniale du programme « Route des Chefferies ». Escale à la chute Métché. Fin du circuit. Route de retour.

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Chefferie Bafou

La Chefferie Bafou La fresque en l'honneur du Chef Kana II

La chefferie Bafou est, par sa population, la plus grande chefferie du département de la Ménoua mais également la seconde de tout l’ouest Cameroun après celle de Bandjoun. Elle fut fondée au 16ème siècle par le chasseur Tala, venu de Baleveng, qui devint le premier chef de Menlepêh.

Bafou vient tout d’abord de Ba qui serait la déformation du mot Pouo et qui signifie les gens de..., puis de Fouh qui signifie fouiller, chercher pour se développer. Ainsi Bafou serait le peuple des gens qui cherchent.

Pour accéder à la chefferie, passer sous une première porte décorée de fresques et surmontée de 9 toits en forme de pyramides. Après quelques centaines de mètres de pistes en bon état vous arrivez à une seconde porte qui donne accès à la place du marché, coeur de la chefferie où trône l’arbre sacré. Toutes les routes du village convergent vers ce lieu de rencontres. Chacune de ces routes aboutit à une entrée à toits coniques décorée de fresques représentant les dynasties royales, des symboles ou des animaux.

Une troisième porte surmontée de 9 toits, tous coniques mais tous de formes différentes, vous mènera au palais lui-même. Dans la cour, vous pourrez voir la pièce la plus importante de la chefferie : la statue du roi Fozap qui régna de 1728 à 1774. Excellent guerrier et surnommé le conquérant, il agrandit le territoire de la chefferie à ses limites actuelles.

Dans le palais, un intéressant musée retrace toute l’histoire de la chefferie et possède de nombreux objets d’art. Une fresque représente Sa Majesté Kana 1er qui permit l’expansion du teritoire Bafou vers le nord jusque là occupé par le peuple Bamock, vers l’ouest aux dépends de Foto en s’emparant des territoires de Lepouo et de Tsuèto’o.

Kana 1er meurt le 28 octobre 1929 et est remplacé par son fils Ngouadjeu. Sous son règne qui dura de 1929 à 1959, Bafou va connaître des crises sans précédent. L'autorité du Chef est bafouée et il est désormais considéré comme un simple auxiliaire de l’administration malgré ses attributs traditionnels. Il meurt assassiné en 1959.

Le trône resta vacant pendant deux ans, il fallut attendre 1961 pour voir la destinée des Bafou confiée à Kana Paul II, jeune médecin qui développa la santé et l’éducation. Il meurt le 1er janvier 1994 et laisse le trône au jeune prince Victor Kana III, âgé de 21 ans.

Le Roi Bafou

Sa Majesté Foo Ndong Kana III

Le Roi de Bafou est Sa Majesté Foo Ndong Kana III.














Les curiosités dans les environs de la chefferie

Men-Lepeh, qui signifie petite chute d’eau, situé à 1 km environ, serait le premier site d’implantation de la chefferie. C’est le plus grand lieu sacré du village car il abrite les crânes des onze premiers souverains et est devenu aujourd’hui le siège du plus grand dieu de Bafou : Fo’o Meng-Lepeh. On y trouve la maison du dieu et l’eau de la source qui se trouve juste en-dessous est potable pour celui qui dit la vérité. On peut également y voir Kemkouang, le noble bracelet, lieu de culte des personnes éclairées ainsi qu’un vieux tambour d’appel ayant appartenu à un ancien roi.

Depuis peu a lieu tous les deux ans le Lemou, festival culturel qui a pour but de valoriser la culture Bafou. Le prochain aura lieu en 2013.

Pour s'y rendre : A partir de Dschang, prendre la route de Bafoussam et Bamenda sur 6 Km. Sur la droite, une porte traditionnelle indique l’entrée du territoire de la chefferie. Prendre la piste sur 1500 m. Vous arrivez sur la grande place à laquelle on accède en franchissant une nouvelle porte.

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Chefferie de Bafoussam

La chefferie de Bafoussam

La chefferie aurait été fondée autour du 13e siècle par Fo Njonvoum venant de la plaine Tikar. Bafoussam vient de fussep qui signifie les gens assis sur une richesse, un trésor. Cependant, d’aucuns disent que Bafoussam serait une mauvaise occidentalisation de fuh’sep signifiant on gagne plus en vendant en détail qu’en gros. D’après cette version, les Bafoussam seraient le peuple des gens qui achètent en gros et revendent au détail.


Une chefferie au cœur de la ville

Capitale de la région de l’Ouest, Bafoussam est une ville carrefour et constitue un excellent point de chute pour tout visiteurs pressé qui souhaitent découvrir facilement une chefferie Bamiléké. Ilot de verdure dans la ville, l’entrée de la chefferie est marquée par l’aménagement paysager composé de grands eucalyptus et d’allées boisées qui mènent vers le foyer culturel et le monument des rois.

Dans la cour intérieure de la chefferie, trois tortues vieilles de plus d’un demi-siècle continuent de dire la justice traditionnelle au tribunal coutumier. La visite se termine après avoir longé la forêt sacrée par la place des fêtes où l’arbre de pendaison est situé au centre. Chaque année, des sacrifices lui sont faits et du sang d’animaux versés sur ces racines, car depuis des siècles, seul le sang l’apaise.


La majestueuse et splendide case tchong

Symbole de l’identité culturelle du peuple fussep, elle est faite d’un subtil mélange de matériaux traditionnels et modernes offrant un décor atypique. Les figures anthropomorphes, zoomorphes et géométriques représentées en bambou raphia décorent la cour extérieure du palais. Le cadre paysager, architectural et sculptural est complété par des fresques colorées illustrant la vie culturelle de la chefferie.


Le musée de la chefferie et ses trésors

La chefferie de Bafoussam abrite une collection d’objets ayant appartenus aux différents rois qui se sont succédés à la tête du royaume. Ces objets servent toujours à l’expression du pouvoir de l’actuel souverain. Les objets du musée sont encore utilisés à l’occasion des cérémonies traditionnelles : la collection est vivante.


Sur la route du café

Les usines de fabrication du café ne sont pas très loin de la chefferie et offrent l’opportunité d’une visite instructive et olfactive. Baigné dans les effluves aromatiques du café, le visiteur assiste à toutes les étapes de transformation de grains de café. Á la fin, il déguste une tasse de ce délicieux nectar.


Le festival Nyang Nyang

Ce festival culturel se déroule tous les deux ans et est destiné à initier les jeunes garçons du royaume aux us et coutumes de la chefferie. Ces moments de transe et de délire méritent d’être vécus au lieu d’être contés. La prochaine manifestation est prévue en décembre 2014.

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Chefferie Baham

Chefferie Baham

Dans le département des Hauts-Plateaux se trouve une chefferie fondée par des chasseurs Bamilékés venus de Bagam et dont les origines remontent aux alentours du XVIème siècle : la chefferie de Baham.

Le nom Baham est une déformation de Pa Hom venant de l’expression Pa Hom meu dye qui signifie les gens qui enfermèrent un homme dans une case sans porte.

Plusieurs fois incendiée entre 1955 et 1960, la chefferie présente cependant un intérêt architectural certain. Une grande allée bordée des cases des femmes permet d’accéder au palais traditionnel avec des portes et des piliers sculptés.

Le musée inauguré en 2003 contient une riche collection d’objets du patrimoine malgré les incendies et pillages successifs. Ils sont présentés par thème (histoire, religion, costumes etc…) pour une meilleure compréhension. Le côté novateur de ce musée est d’organiser chaque année en juillet et août des ateliers d’initiation aux métiers de l’artisanat. La chefferie est effectivement, entre autres, un haut lieu de production du textile, particulièrement le Ndop, tissus traditionnel. Les ateliers peuvent d’ailleurs se visiter avec un guide.


Le Roi Baham

Sa majesté Pouokam Teguia Max II

Le Roi de Baham et Gardien des traditions est Sa Majesté Pouokam Teguia Max II.










Autour de la chefferie, plusieurs lieux à visiter : Rochers à Baham

  • Les grottes de Fovu : ensemble de gros rochers situé au village Bou’kue où les populations des villages viennent effectuer des sacrifices. C’est là que fut intronisé le tout premier roi des Baham.
  • Touok Msi : ce site se situe au village Kha, c’est l’une des pépinières de plantes médicinales.
  • Vac-Vac : au village Chengne une chute d’eau camoufle une grotte dans laquelle s’était réfugié le roi Kandem lors de l’attaque de son royaume par les allemands en 1905.
  • Le col du Batié (1850 m). Remarquable panorama sur la région

Il peut être intéressant de visiter la chefferie lors de la cérémonie du Kaing (qui signifie magie), rite d’initiation, culte de fécondité, évocation et utilisation des forces occultes. Cette manifestation a lieu tous les tous les 2 ans.

La prochaine édition de la céréminie du Kaing aura lieu entre fin avril et juillet 2013. Renseignements : Agence de Développement Touristique, tél. + 237 99 60 89 26.

Pour s'y rendre : Deux possibilités, soit à partir de Bandjoun par la N4, soit à partir de Baham par la N5. Dans les 2 cas il faut compter entre 4 et 5 kilomètres de piste praticable ou de bitume. Une signalisation très sommaire permet de localiser la chefferie quand on arrive par Baham.

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Chefferie Baleng

La chefferie baleng

L’origine de la chefferie Baleng remonterait au 16e siècle. C’est le premier peuple à s’installer sur la rive gauche du Noun. L’appellation Baleng vient du radical leng qui signifie « viser ». Ce nom a été attribué au peuple Baleng suite aux multiples guerres de conquêtes menées par ces derniers. A partir de Baleng, plusieurs chefferies vont être fondées comme Bandjoun, Balengou ou Bassap.

Á partir du carrefour de la mairie de Bafoussam II, une signalétique guide jusqu’à la chefferie Baleng où la collection royale témoigne du passé de ce grand peuple guerrier qui a agrandi son territoire grâce à la conquête de 14 chefferies.


Le Lâakam de Fo Negou Tela, le 21ème Roi des Baleng

Le Roi des Baleng

Curiosites des environs de la chefferie

Le Lac baleng

Bien qu’abritant une partie de la ville de Bafoussam, la chefferie possède de nombreux espaces naturels dont des lacs de cratères très célèbres situés à plus de 1 000 m d’altitude. Il est possible de s’aventurer voir les lacs de cratères baleng, ndoupé et sabétschi. Ceux-ci s’admirent depuis les bords des cratères en hauteur. Leur accès se fait par une randonnée pédestre au cœur de la nature. Chacun offre un décor pittoresque qui varie au rythme des saisons. La grotte meuhgam est située sur le flanc de la montagne du même nom. Des cérémonies y sont régulièrement effectuées pour implorer la clémence des dieux sur le village et purifier des personnes. Il est conseillé de ne pas aller au-delà de la première porte, car de nombreuses personnes y ont disparu après l’avoir franchie ces dernières années ! Baleng possède aussi l’une des plus belles forêts sacrées de l’Ouest (verdoyante, grande, touffue et immense)

Pour s'y rendre : A partir du centre de Bafoussam prendre la N6 direction Mbouda et Bamenda. 2600 m à partir du marché central prendre à droite au carrefour en patte d’oie. Suivre la piste pendant plus de 2000 m puis après avoir franchi le pont, prendre la piste à doite. 900 m après vous arrivez sur la place des fêtes de la chefferie après avoir franchi une des 2 portes. Pour le lac Baleng, il faut continuer tout droit après le pont pendant 5 Km.

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Chefferie de Bafut

La chefferie de Bafut Danses Bafut

La chefferie de Bafut est un village traditionnel régi par des coutumes ancestrales. Les fondations du palais actuel datent de plus de deux siècles, parmi les plus anciens vestiges visibles, se trouve la partie inférieure de l'escalier de l'Achum, vieille de 160 ans. L'Achum est l'édifice le mieux représentatif de l'architecture Bafut, c'est également le sanctuaire de la chefferie. Le palais royal s'étend sur 14.000 m2 entouré de pierres, en guise de muret. De l'autre extrémité du palais, s'élève, avec fierté, la maison de réception construite par le chef Achirimbi II, il ya 70 ans. Cette bâtisse, qui servait de gîte pour les hôtes de la royauté, est aujourd’hui transformée en musée. Un musée royal qui expose près de 500 objets de la tradition du peuple Bafut.

Des célébrations rituelles sont occasionnellement organisées par la chefferie ; d'ailleurs, le titre de fon, c'est-à-dire de chef traditionnel, se transmet lors de cérémonies solennelles. Pour prétendre à ce titre, il faut être prince, fils de roi. L'actuel fon se nomme Abumbi II.

Le Fon de Bafut, Sa Majesté Abumbi II

Le Fon de Bafut Sa Majesté Abumbi II















Visiter la chefferie

Se renseigner sur les dates de la célébration de Abine Mfor qui permet d’avoir une vision complète de la culture Bafut. A recommander, la visite du musée et celle de la chefferie pour 2.500 FCFA par personne. Il est également possible d’assister aux danses rituelles des hommes et des femmes moyennant une participation financière de 15.000 FCFA par danse. L’utilisation des appareils photos et caméras vidéo est également soumis à l’acquittement d’une taxe.

Pour s'y rendre : Située à 20 kilomètres de Bamenda, l’accès est très aisé par la nationale 11 entièrement bitumée. Pas de difficultés particulière à signaler.

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Chefferie Bagam

La chefferie Bagam

La chefferie Bagam a été créée vers le 14e siècle par Fong Mbeve. Peuple de guerriers au départ, ils s’illustrent par la suite comme de grands chasseurs d’antilopes, d’où l’appellation bagam, qui signifie peuple chasseurs d’antilopes.

Une architecture traditionnelle préservée : La chefferie Bagam a su préserver au cours du temps une architecture traditionnelle, disséminée dans des sites naturels et des paysages grandioses. L’architecture de la chefferie est ainsi marquée par un subtil mélange de cases typiques en briques de terre et toit de chaume et de campements Bororos, avec leurs cases rondes peintes caractéristiques. La future case patrimoniale de la chefferie respectera les codes de cette architecture atypique tout en traduisant les fondements de la culture Bagam.

Des paysages majestueux : Le cours d’eau zièw, lieu d’intronisation du chef et de certains notables. Le roi y prend sa forme animale. Le Mont Nkougham bien que situé hors du territoire de la chefferie est l’âme du peuple Bagam. D’après la légende, ils y auraient habité dans l’ancien temps. Suite à une défaite guerrière, ils auraient été obligés de partir loin de leur montagne. Ils se sont alors installés sur les hauteurs de l’autre côté du fleuve Noun, ce qui leur permet de voir leur montagne tous les jours. Le lac de Bamendjing, étendu sur une surface de plus de 250 km2, a permis la construction d’un barrage régulant le débit d’eau du Noun et alimentant une centrale hydroélectrique. Les vannes ouvertes offrent un spectacle impressionnant qui trouble la quiétude des pêcheurs.

L’écriture mengaka : Les Bagam ont développé une écriture spécifique : l’écriture mengaka. D’après le chercheur américain Konrad Tuchsherer, elle aurait été créée autour de 1910. Elle fait l’objet d’une valorisation particulière de nos jours dans l’enseignement local.

Des cérémonies de purification : Le ngoh des Bagam est semblable au nguon des Bamoum : c’est un festival lié à la purification et au respect des us et des coutumes pour la bonne marche de la communauté. Le tsoyah est une cérémonie de purification et d’exorcisme qui a lieu tous les cinq ans.

Légendes : Parmi les productions artistiques les plus représentatives, on note les masques katsho et les masques bovidés qui, de part leurs formes et les motifs représentés, diffusent des traits stylistiques particuliers.

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Chefferie de Bamendjinda

La chefferie Bamendjinda

Créée entre les 15e et 16e siècles par Fo’o Mbougong Mba’adoh, la chefferie Bamendjinda provient de l’éclatement du royaume Nda. Bamendjinda signifie peuple de rusés.


Sa Majesté Tanefo Jean Marie: Chef Supérieur des Bamendjinda, Roi des Nda Motsop

Sa Majesté Tanefo Jean Marie

C’est au foyer Bandjoun de Yaoundé que sa Majesté Jean Marie Tanefo, Chef supérieur Bamendjinda dans l’ouest Cameroun présenté son ouvrage, un livres de 244 pages sur la chefferie traditionnelle : hier, aujourd’hui et demain.

Dans son propos liminaire, l’auteur explique que le livre permettra à la jeune génération qui s’éloigne de plus en plus des traditions et des coutumes à renouer avec les secrets et habitudes ancestrales. Particulièrement ceux de la chefferie. C’est suite à constat sur l’éloignement des jeunes à la tradition que la nécessité d’un tel ouvrage s’est fait ressentir. Nous nous sommes alors dits qu’il serait bien de commettre un livre dans lequel on lèvera un pan de voile sur quelques secrets dans la chefferie traditionnelle, explique Sa Majesté Tanefo.

Dans sa note de lecture, le Dr Léon Bertrand Ngouo trouve dans ce livre une chefferie traditionnelle bamiléké décrite dans son essence. Pour lui, le texte montre aux lecteurs comment les enjeux de création et de développement de la chefferie traditionnelle s’inscrivent dans la logique des formes institutionnelles. Sur le plan de la forme, il est constaté que l’écriture emprunte une approche ethno méthodologique pour le rendu de ce qui se passe dans une chefferie traditionnelle, tout en mettant en valeur les éléments pouvant guider les efforts d’interprétation du lecteur.


Le tout premier musée de l'esclavage au Cameroun

Musée de la chefferie Bamendjinda

Sous le thème Arts-Traditions-Esclavages, la Case patrimoniale de Bamendjinda met en avant toutes les spécificités de sa communauté et de sa population, valorisant ainsi son patrimoine historique, culturel et paysager.

Dans sa 1ère partie, le musée met en avant toutes les spécificités de Bamendjinda et de sa population, valorisant ainsi son patrimoine historique, culturel et paysager.

La seconde partie de l’exposition est consacrée à l’esclavage coutumier et la rencontre de la chefferie avec le phénomène global de la traite négrière et ses conséquences historiques et sociales. A travers des décors (bateaux négriers, chambre de chef, des tableaux illustrant l’esclavage coutumier et le phénomène du Ndoh, etc.), le visiteur sera amené à découvrir l’histoire qui a marqué l’organisation sociale des chefferies de l’ouest mais aussi du Cameroun. L’esclavage coutumier et ses évolutions dans l’Ouest et le Nord du Cameroun, la traite négrière, les résistances et les abolitions, les héritages et réconciliation,... sont évoqués.

Avec plus de 70 objets, 400 illustrations, des tableaux, des décors, des diaporamas, un espace vidéo et une bibliothèque, ce musée est l’incarnation de la mémoire et de la vitalité culturelle du peuple.


L'itinéraire esclavagiste

Il vous propose de poursuivre votre visite de la chefferie afin de découvrir et de comprendre ses fondements et son fonctionnement. Il passe par la grotte de Mekoup, la chute de Mezuiné, le lieu sacré de Mbado et l’ancienne place du marché des esclaves qui prolongent l’histoire de la traite présentée dans le musée.


Festivités du Nékou et du Taro

Le Nékou est une cérémonie biennale de purification et d’exorcisme qui remonte au 16e siècle.

La cérémonie du Taro est réservée aux élites et aux notables qui ne peuvent le manger n’importe comment ! Chaque année à la mi-novembre, avant de commencer à manger du taro, ils font des rituels préalables sur la place des fêtes de la chefferie. Le prochaine cérémonie du Taro se déroulera en novembre 2013.

Pour s'y rendre : Depuis Bafoussam prendre la N6 direction de Mbouda. 3 Km avant Mbouda prendre la piste à droite après avoir franchi un léger col. Suivre la piste sur 1300 m avant de découvrir sur la gauche l’entrée de la chefferie.

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Chefferie de Bandjoun

Chefferie de Bandjoun

Une des plus belles chefferies du pays Bamiléké se trouve à Bandjoun, à une dizaine de kilomètres de Bafoussam. Bandjoun vient de l’expression pe jo qui signifie les gens affranchis.

Fondé dans la seconde moitié du 17ème siècle, le palais abritant cette chefferie fut très abîmé par un incendie en 2005.

L’allée principale de la chefferie mène à la grande case, de chaque côté de cette allée se situent celles des femmes. D’un côté les femmes sont dirigées par la première épouse, de l’autre par l’épouse du prédécesseur. Cette grande case de 17 mètres de haut et décorée de sculptures, est constituée de bambous liés par de solides cordes de raphia. Son plafond est maintenu par des piliers sculptés symbolisant les ancêtres et offrent des représentations traditionnelles. La partie de forêt juste derrière la grande case abrite le Fam, lieu d’enterrement du chef. Cet endroit n’est ouvert qu’aux initiés. Les épouses et les princes sont eux, enterrés dans des concessions hors de la chefferie.


Sa Majesté Dr Honoré Djomo Kamga, Roi des Bandjoun

Sa majesté Dr Honoré Djomo Kamga

Le musée

La chefferie abrite également un musée très intéressant composé d’objets qui expriment le patrimoine collectif : histoire, mythes, légendes, religion,... En décembre a lieu la plus grande fête Bandjoun, grand moment de traditions et de réunions de familles qui reviennent au village pour cette occasion.

Pour s'y rendre : Depuis Bafoussam, prendre la N4 vers Yaoundé et Douala. Arrivé à Bandjoun, suivre la direction Yaoundé, puis 500 mètres après la bretelle pour Douala, tourner à droite. Des reproductions de cases traditionnelles et un panneau indiquent la direction à prendre pendant 2 kilomètres pour accéder à l’allée centrale et l’entrée principale.

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Chefferie Bangwa

Chefferie Bangwa

La chefferie est fondée autour du 17e siècle par Lekemegne, prince issu de la chefferie mère de Bandrefam. Bangoua signifie enfant, appellation qui lui a été attribuée par les Bandrefam pour marquer ses origines.








Sa Majesté Fo Djampou Tchatchouang, roi des Bangwa

Sa Majesté Fo Djampou Tchatchouang











Patrimoine culturel

Une collection d’objets importante : Plusieurs chefs Bangoua, passionnés d’art, ont été de grands collectionneurs d’art africain. Ainsi, les murs du palais sont-ils couverts des fresques du prince Elie Ange, et la collection de la chefferie compte plus de 800 pièces, dont les plus importantes seront bientôt présentées dans la case patrimoniale.

Des sites naturels d’une exceptionnelle beauté :Jiê Chrê offre un paysage pittoresque créé par des eaux déferlantes qui en saison des pluies, enjambent de grands blocs de rochers formant une série de cascades. Keup Nêh-hû est une grotte à trois étages possédant une source d’eau intarissable au dernier niveau et des espèces animales et végétales rares. Chehandzo est une chute d’eau d’environ 20 mètres dont l’accès se fait par une descente périlleuse. Aujourd’hui lieu de culte pour les familles de victimes, la chute servait auparavant à y jeter les jeunes filles qui refusaient de se marier.

La fête du macabo :L’appellation fête du macabo vient du Fo Nono Tchoutouo à cause de l’abondance du tubercule dans les champs royaux à son retour d’exil. Par l’organisation de la fête, le monarque marque sa reconnaissance aux ancêtres qui avaient protégé son peuple en rendant les terres fertiles.

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Chefferie Bapa

Chefferie Bapa

La chefferie aurait été fondée dans les années 1600 par un chasseur appelé Fé Tchouanmegne venant de Bamendou. L’histoire orale raconte qu’au cours d’une partie de chasse, il découvrit ce territoire giboyeux et s’y installa en compagnie d’autres chasseurs. De peur de se faire remarquer et d’être chassé du territoire, le groupe scrutait chaque fois l’horizon. C’est ainsi qu’on dit d’eux que ce sont des gens qui guettent. De cette appellation vient le nom pa d’où Bapa.


Sa Majesté Fe Simeu David II, Chef Supérieur, Roi des Bapa

Sa Majesté Simeu David II

Curiosités dans les environs de la chefferie

Une promenade au village des rochers : Ce village est bâti sur un socle volcanique et vallonné. Son paysage est principalement composé de rochers et de grottes qui offrent une agréable vue aux visiteurs. Venant du carrefour Batié, au lieu dit Beugong (2 km environ), trois grands rochers disposés en étage résistent à la pression du vent pour soutenir le royaume. Ces blocs de pierres qui procurent du plaisir à tout visiteur qui s’y approche refusent parfois de se faire prendre en photo sans l’accord préalable du roi.

La piste en contre bas amène ensuite au rocher de la mort ou Loung gwou, perché au sommet d’une falaise abrupte haute de plus de 100 mètres. Les plus courageux pourront descendre au fond de la vallée et découvrir une réserve de plantes médicinales.

Un détour à la chefferie permet d’admirer l’architecture traditionnelle. Puis le tunnel Sekouop situé à 4 kilomètres de la chefferie s’étend sur une longueur de plus de 300 m sous un bloc de rochers.

La chute d’eau qui pleure : La visite se termine par la chute d’eau Tchui, de 80 mètres de haut. Ces eaux déferlantes enjambent un bloc de rochers qui forment de grands jets de cascades en saison de pluie. Tui signifie pleurer et ce lieu symboliserait le roi entouré de son adjoint, d’un de ses ministres, de son serviteur et de la reine. C’est un lieu sacré de protection du village et de purification des jeunes.

Bientôt, un musée dédié à l’environnement : Le projet de la Case patrimoniale se propose de réunir toutes ces merveilles dans une exposition où s’intègrera tradition et nature. Dans une région où les rapports de l’homme à la nature sont très forts, l’environnement est une porte d’entrée dans la culture de la chefferie de Bapa. Nature et sacré, nature et histoire, nature et médecine, voilà autant de thèmes qui seront abordés et qui viendront éclairer l’histoire de cette chefferie.

La vie culturelle à Bapa : La vie de la chefferie est aussi marquée par la sortie du kang, danse biennale d’initiation des jeunes garçons organisée par la société des nyi. Elle a lieu tous les deux ans de la mi-juin à la mi-août.

Les artistes de la chefferie sont spécialisés dans la confection des masques cagoules des sociétés coutumières, notamment ceux de la redoutable confrérie des koungang.

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La Chefferie Batoufam

La chefferie de Batoufam

La chefferie fut fondée par Nankam, chasseur et membre d’un groupe Tikar, les Blebles, venus du Plateau de l’Adamaoua. Sa case était construite à Bandrefam, en Haut de Fam (Tou-Fam). Plus tard, Nankam s’installe dans la forêt de Lekwa avec son entourage appelé Peh Tou-fam (gens de Tou-Fam). En y adjoignant Ba, qui signifie village, on obtient Batoufam.

Lors de la 3ème dynastie, le chef Lekouelieu, petit fils de Nankam, attire la population des villages voisins avec ses produits de chasse. Il conquiert la chefferie de Nzick-Sa et y installe son palais (actuelle Chefferie Batoufam).

Chez les Batoufam une semaine compte huit jours dont chacun a des activités qui lui sont réservées : Ndze-Ndze est la journée de repos général, pas d’activités agricoles, Tossag est le jour du marché,... Chaque famille possède un site sacré où des sacrifices sont faits aux dieux.

Sa Majesté, Nayang Toukam Innocent, Chef Supérieur Batoufam

Sa Majesté, Nayang Toukam Innocent Chef Supérieur Batoufam

La société Batoufam

La chefferie de Batoufam

La société Batoufam est très structurée. Il existe 17 sociétés traditionnelles pour les hommes et quatre pour les femmes dont le Ghui qui regroupe les femmes non autochtones du village Batoufam. Les sociétés traditionnelles des femmes sont caractérisées par des danses spécifiques organisées pour des occasions de naissances, mariages, funérailles, ou des fêtes nationales. Pour les hommes, les danses les plus importantes sont le Medjong (danse de guerre) et le Nzouk, danse rituelle organisée lorsque le nouveau chef a accomplit ses 9 semaines d’initiation au La’Kam avant son intronisation. Cette danse rituelle est aussi organisée lorsque les prêtres du village le recommandent pour apaiser les dieux et les ancêtres afin qu’ils bénissent le village.

Il est très dommage que cette chefferie ne fasse pas partie de La route des chefferies officielle, elle mérite vraiment d’être visitée de part ses fresques murales, ses boiseries sculptées et son architecture particulière.

La prochaine danse rituelle Nkack aura lieu du 04/05/2013 au 24/08 /2013. Renseignements : Agence de Développement Touristique, tél. + 237 99 60 89 26

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La Chefferie de Bazou

La chefferie de Bazou

La Chefferie de Bazou a été fondée aux environs du 16e siècle par Fo Tchuibou venant de Bangou. Bazou vient de baze qui signifie les gens qui marchent à la quête du bien-être.

La stabilité actuelle de la chefferie est le résultat d'une longue marche marquée par des guerres tribales.

La tombe du vieux roi N’koffi qui signifie la tombe du chef est le lieu où le 4e roi, Fo Kemajou, se donna la mort après une longue vieillesse insupportable (plus de 200 ans selon la légende). Un sanctuaire y fut construit en sa mémoire et sert de lieu de rencontre pour le chef et les sociétés coutumières. Le site est ouvert au public, à condition de se faire accompagner par un natif du village.


Sa Majesté TCHOUA KEMAJOU Vincent, le Roi des Bazou

Sa Majesté TCHOUA KEMAJOU Vincent






















La poterie, un savoir-faire ancestral

Les potières de Bazou

La chefferie de Bazou abrite un village de potières, Mbeugo, où une centaine de femmes pratiquent la poterie à plein temps. Le village Mbeugo est l’endroit le plus visité de la chefferie. On y trouve un vaste gisement d’argile s’étendant sur une centaine d’hectares.

Ici, toutes les femmes sont des potières. Ce savoir-faire ancestral est transmis de mère en fille depuis plus de quatre générations. Ces braves femmes au destin d’argile réservent un accueil des plus chaleureux et invitent à découvrir la chaîne opératoire de production de la poterie (prélèvement au gisement, tamisage, moulage, séchage et brûlis). Les oeuvres fabriquées sont vendues sur place et dans les marchés de la région.


Une grotte qui parle

Loungo Touboug, la grotte qui parle est située au village Ndionzou. Autrefois, cette grotte discutait avec les populations et prédisait l’avenir. On venait la voir pour lui poser une question et elle répondait aussitôt. Elle pouvait par exemple déterminer les événements malheureux ou heureux à venir. Cependant, on ne sait pourquoi, de nos jours, elle refuse de parler.

Pour se rendre à Bazou : le village se trouve à 20 kilomètres de la ville de Bangangté. A Bangangté, prendre la N4 jusqu'à la fourche Bandjoun-Bafang. Prendre à gauche direction Bafang, rouler environ 2km et prendre à gauche, la P15 qui vous mènera à Bazou.

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La Chefferie Foto

La chefferie de Foto

Le nom Foto découle de fô’oh toh qui signifie le chef qui interdit. Selon la légende, il y eut un roi-chasseur, venu de la plaine des Mbos autour du 17ème siècle, du nom de Temgoua ou Temekouo qui trouva sur place les chefferies autonomes de Lap-zeukeng et de Toulah Dizong. Grâce à sa générosité, il réussit à empêcher les populations de ces villages à ne plus obéir à leurs souverains respectifs et à l’adopter comme leur nouveau roi. D’où ce nom de fô’oh toh devenu celui de la chefferie Foto.

Située à 1400m d’altitude, sur le versant sud-est des Monts Bamboutos, Foto dispose d’un micro climat qui en fait une zone de villégiature et de loisirs par excellence. Son territoire est entièrement inscrit dans le périmètre de la commune de Dschang et regorge quelques lieux de mémoires collectives et sites touristiques (chute de Lingang, mission Sacré-Cœur...).

Une architecture originale : L’accès à la chefferie se fait en traversant l’entrée à toit conique symbolisant le conseil des neuf notables ou m’kamvu. Les matériaux prédominant dans l’architecture ici sont : la terre et les ronces agencées de manière dynamique et qui ne laisse aucun visiteur indifférent.

Sa Majesté Momo Soffack Guy Bertrand, Roi des Foto





























Des rois célèbres : L’axe de vie de la chefferie est bordé à droite par de petites cases dans lesquelles sont disposées des bustes et statues de rois représentant les principaux bâtisseurs du royaume : Fong Nelo (1892-1915), Fong Tenekeu (1915-1932), Fong Soffack (1932-1964). Le Fong Nelo, est présenté ici comme l’un des plus célèbres de la dynastie régnante. Anticolonialiste, il fut le symbole de la résistance contre la pénétration allemande dans la région. Action qui lui valu une mort par pendaison en 1915 sur la place du marché de la chefferie.

Un riche patrimoine immatériel : danse et cérémonie.Les danses culturelle et cultuelle parfois très festives rythment la vie de la communauté. A l’occasion des funérailles et autres cérémonies qui ponctuent la vie des populations, vous pouvez découvrir et esquisser quelques pas de Nteuh ou regarder parader les membres des sociétés coutumières : Madzong, Akah, Kun’gang…

Cases d'hôtes : Les cases d'hôtes sont au coeur de la chefferie, non loin du palais royal, offrant calme et autonomie dans un cadre verdoyant. L'architecture originale en ronce donne beaucoup de cachet à ces cases destinées à accueillir vos séjours entre amis ou en famille.

Disponibilités : 1 boukarou de 2 chambres à lit double et 1 chambre à 2 lits superposés, 1 salon, 1 salle de douche, 2 cases rectangulaires à deux chambres double et une salle de douche. A partir de 15.000 FCFA la nuit.

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Chutes de la Metche

Les chutes de la Metche

Chutes situées à une dizaine de kilomètres de Bafoussam, non loin du carrefour Dschang, au niveau de l’embranchement qui mène, d’une part à Dschang et d’autre part, à Bamenda.

Les colons français qui réprimaient la lutte menée par les maquisards de l’Union des populations du Cameroun (Upc) en les précipitant au bas des chutes. La hauteur, la puissance des eaux et l’impact de la chute sur les rochers ne donnaient aucune chance de survie aux victimes, de même que les corps étaient du même coup entrainés par les eaux. De cette façon, le colon n’était plus embarrassé par des corps gênants. Cette extermination par précipitation dura jusqu’au jour où un brave combattant, Fossi Jacob, décida de ne pas mourir comme un lâche, sans se battre. Au moment d'être précipité dans le fond, il s’agrippa sur à son bourreau blanc et l’entraina dans la chute. C’est ainsi qu’il sauva ses camarades qui attendaient leur tour, et mit fin au massacre.

Les populations de l'Ouest pratiquent un culte des ancêtres et honorent leurs crânes par des offrandes et des prières. Or, les crânes des victimes n'ont pas pu être récupérés par les familles. C’est en mémoire à tous ceux-là partis sans laisser de traces que les abords de la rivière en amont des chutes sont aujourd’hui transformés en lieu de culte traditionnel. La diversité des ingrédients traditionnels que l’on trouve sur les lieux témoigne de la fréquentation. Sel, jujube, huile de palme, poules, savons,... sont quelques produits apportés ici en offrande à ces ancêtres, afin qu’ils n’oublient pas les vivants.

Les chutes de la Metche sont aussi un lieu de purification. L’accès aux pieds des chutes est aujourd’hui facilité par des escaliers aménagés, mais qui s’arrêtent à une distance respectable, permettant néanmoins aux visiteurs de contempler les chutes. Pour être au contact de l’eau à cet endroit et avoir accès à la grotte, une échelle a été descendue, qui permet surtout aux marabouts et exorcistes accompagnés de leurs clients d’aller au-delà. C’est une fois descendu de cette échelle que commence l’univers du mystique. Les cérémonies doivent se passer en pleine nuit, discrétion oblige. Pour parachever l’oeuvre de purification commencée dans ces eaux de la Metche, de nombreuses personnes repartent avec des bidons d’eau.

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Chutes d'Ekom Nkam

Les chutes d'Ekom Nkam

Chutes d'Ekom Nkam

Les chutes d'Ekom Nkam sont les plus belles chutes du Cameroun. Elles se caractérisent par 2 chutes, une mâle alimentée en permanence quelle que soit la saison et une femelle uniquement en saison des pluies. Pour la petite histoire, c’est sur ce site qu’ont été tournées quelques scènes du film Greystoke avec Christophe Lambert.

Pour y accéder : Sur la direction Nkongsamba – Mélong, prendre à gauche au niveau du carrefour dans le village Bayon. Une grande stèle matérialise ce carrefour. Vous trouverez de nombreux guides à ce niveau pour vous conduire jusqu’aux chutes. Prendre la piste en latérite sur environ 8,5 km avant d’arriver dans une petite clairière aménagée pour accueillir les visiteurs. Vous trouverez notamment quelques bars proposant également de la nourriture. La piste a été entièrement refaite en 2009 et il faut compter 20 minutes avec un véhicule. Le 4 x4 n’est pas obligatoire mais conseillé en fonction des conditions météorologiques du moment. Laissez votre véhicule puis déplacez-vous à pied sur 200 m pour arriver aux sentiers d’accès aux 2 panoramas. Attention, le site est aménagé avec des marches et des ponts mais très glissants du fait de l’humidité permanente. Le premier site vous offre une vue d’ensemble des chutes. Le second vous permet d’arriver juste au dessus des chutes. Pour les plus téméraires, il est possible de se rendre au pied des chutes. A la fin de la visite on vous proposera de signer le livre d’or.

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Chutes de la lobé

Chutes de la Lobé

La Lobé est un fleuve côtier qui prend sa source dans le massif du Ntem au centre du parc national de Campo Ma’an. Les chutes de la Lobé se trouvent à environ 8 kilomètres au sud de Kribi en direction de Campo. La Lobé se caractérise par un ensemble de petits bras qui progressent en petites cascades sur une distance d'un kilomètre avant de se jeter directement dans l’océan en plusieurs chutes dont la plus haute mesure près de 15 m. C’est un phénomène unique au monde que de voir une ligne des cascades qui s'étend sur près de 100 m de large se jeter directement dans l'Océan.

Les chutes de la Lobé représentent pour les peuples environnants un symbole fort de croyance, et sont généralement associées aux divers rites naturels et culturels de ces peuples côtiers. A titre d’exemple, les pygmées, peuples originels de guérisseurs, plongent les malades dans l’eau des chutes lors des cérémonies de purification.

Les chutes de la Lobé sont aussi une étape importante dans le rituel d’intronisation du Chef des Batangas qui y reçoit les bénédictions des esprits et des ancêtres. Il est à noter également le phénomène du jingou ou Mami Water ou encore mari/femme- esprit de l’eau. C’est une représentation mystique de la toute puissance des esprits de l’eau qui, depuis de nombreux siècles, fit partie intégrante de la vie de chaque natif de cette région côtière.

Visible depuis la plage, la visite en pirogue, sous l'emprise des embruns, vous procurera cependant des sensations plus fortes. Sur le site, des marchands ambulants vous proposerons de l'artisanat régional à base de coquillages, des tableaux, des sculptures ou la dégustation d'une noix de coco.

La visite des chutes est également gustative : il serait en effet inconcevable que vous quittiez ce lieu magique sans avoir pris le temps de déguster un plats de crevettes accompagné de bananes plantins frites, façon chute.

Campements de pygmées

Visite de campements pygmées sur la Lobé

Au départ de Kribi, vous pouvez vous rendre dans plusieurs campements pygmées pour découvrir l'habitat et le mode de vie de ces populations. Les Pygmées de Bipindi sont particulièrement réputés pour leur savoir-faire artistique et leur médecine traditionnelle qu’ils se transmettent de père en fils.

Le trajet en pirogue sur la Lobé vaut à lui seul la peine d'être fait. Comptez 1 heure de pirogue pour atteindre le premier campement.

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Chutes de la Mouankeu

Chutes Mouankeu Chutes de la Mouankeu

Cette chute traîne une longue histoire liée aux cultures des peuples du Haut-Nkam et fait l’objet de nombreux mythes et légendes. C’est un lieu de recueillement des autochtones et dignitaires des villages des alentours qui y viennent se concerter afin de trouver des solutions aux problèmes qui surviennent dans leur communauté (succession lors du décès d’un chef ou dignitaire, partage de terres, héritages…).

La chute de la Mouankeu est alimentée par deux cours d’eaux qui se joignent et se déversent dans un ravin long de plus d’une quarantaine de mètres. Elle fait environ 20 mètres de haut et ressemble en miniature aux chutes d’Ekom Nkam.

Pour s'y rendre : Immédiatement à la sortie de Bafang en prenant la direction Mélong et Douala, vous franchissez un pont. 50 mètres après, sur votre gauche, vous apercevrez un espace en cours d’aménagement. C’est la zone d’accès à la chute qui se trouve à 50 mètres de la route.

L’accès est très facile et on peut voir les chutes depuis 3 points de vue. Un poste d’observation depuis le haut des chutes où vous remarquerez les restes de plusieurs cérémonies rituelles. Un poste à mi-hauteur et enfin un accès direct par le bas de la chute.

Un chemin aménagé avec des marches sur sa plus grande partie permet un accès assez aisé et rapide aux chutes. Tout le monde peut l’utiliser. Il ne faut que 5 minutes pour arriver en bas des chutes.

A voir si vous passez par Bafang. Equipez vous de chaussures non glissantes car pour accéder aux postes intermédiaire et bas, l’environnement est très humide avec une buée permanente qui recouvre les rochers et la végétation rendant le sol très glissant.

Il est possible de disposer des services d’un guide qui vous donnera quelques explications sur ces chutes. Prix à négocier.

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Chutes de la Vina

Chutes de la Vina

Bien qu’elles soient beaucoup moins impressionnantes que les chutes de Tello, les chutes de la Vina méritent le détour en grande partie à cause de leur facilité d’accès. En effet, situées à 15 Km au sud de Ngaoundéré, elles ne se trouvent qu’à 200 m de la route principale qui traverse la Vina. D’une hauteur moyenne d’une dizaine de mètres, elles offrent néanmoins un spectacle original avec ce cirque naturel creusé par les eaux au fil du temps. L’emplacement de l’ancienne tannerie, abandonnée depuis de nombreuses années, offre un observatoire idéal pour les chutes. Quelque soit la saison, elles sont alimentées en eau mais c’est bien évidemment en saison des pluies qu’elles sont le plus impressionnantes.

Pour les plus téméraires, il est possible de descendre jusqu’au bord des chutes et accéder ainsi au dessous de la table rocheuse d’où se précipite la Vina. Attention, à l’heure actuelle aucun aménagement n’a été réalisé pour les visiteurs, le layon d’accès est donc assez sportif. Pas besoin de 4 x 4 ou d’équipement spécial. C’est vraiment une visite familiale par définition. Visite à coupler avec celle du lac Tison qui se trouve à mi-distance de Ngaoundéré.

Pour y accéder : L’accès est d’une très grande simplicité puisque N1 depuis Ngaoundéré est bitumée. Il faut compter 15 Km de route en prenant la direction de Meiganga. En arrivant au pont qui franchit la Vina, laissez la voiture et poursuivez à pied sur la droite durant 200 mètres en longeant la barrière de l’ancienne tannerie désaffectée. Vous pourrez alors observer toute la beauté des chutes depuis ce promontoire.

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Chutes de Mami Wata

Chutes de Mami Wata

Situées à une vingtaine de kilomètres de Dschang, dans le village de Fongo-Tongo, ces chutes se précipitent d’une hauteur de près de 80 mètres dans une petite rivière sinueuse, au cœur d’une forêt sacrée où la chasse est interdite. Dans cette forêt, vivent d’importantes populations de singes et quelques panthères. Pour la petite histoire, Mami Wata signifie génie de l’eau. En effet, la légende rapporte qu’une fée habite au fond de l’eau, sous la chute. Cette fée bienfaitrice exaucerait les souhaits des visiteurs qui se lavent les mains et le visage dans l'eau de la chute... Non loin de là se trouvent les grottes Demvoh qui abriteraient elles aussi des divinités.

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Chutes de Mpoumé

Les chutes de Mpoumé

Vous pourrez faire une ballade jusqu’aux chutes de Mpoumé sur le Nyong. Ce sont plus des rapides que des chutes. Le 4X4 est indispensable pour s’y rendre. En effet la piste est assez défoncée mais très belle cependant car bordée de fromagers. Il est également conseiller de se faire accompagner d’un guide car la piste ne va pas jusqu’aux chutes, il faut terminer à pieds sur une distance de 2 km environ.

Pour y accéder : En venant de Yaoundé prendre la direction de Ngoumou sur la nouvelle route P8 juste après la station de pesage de Mbankomo. Arrivée à la commune de Ngoumou prendre la piste direction la gare. Suivre cette piste qui longe la voie ferrée jusqu’à Makak.

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Chutes de Nachtigal

Les chutes de Nachtigal sur la Sanaga

Une des deux chutes importantes sur la Sanaga, elles ont été découvertes par Gustav Nachtigal en 1884 lors de sa mission d’exploration du Cameroun. En fait se sont de gros rapides plutôt que des chutes telles qu’on les retrouve ailleurs au Cameroun.

A environ une heure de route de Yaoundé, c’est un site qui peut être visité dans la journée. A voir également le bac sur la Sanaga qui permet de poursuivre sa route vers Ntui et Tibati.

Il faut mieux faire la visite en saison sèche afin de pouvoir accéder plus facilement aux rives de la Sanaga car autrement elles sont inondées et il devient alors très difficile de voir les chutes. L’accès par le fleuve à partir du bac est plus simple mais les pirogues sont assez instables et il n’est pas rare d’en voir chavirer une de temps en temps. Vous trouverez sans difficulté un guide qui vous mènera jusqu’au bord de la Sanaga.

Pour y accéder : Avec l’avancement des travaux de bitumage de la route Obala – Nanga Eboko – Bertoua, l’accès est relativement aisé puisque jusqu’à Batchenga, la route est très praticable. Il faut alors prendre la piste direction Ntui et le bac sur la Sanaga sur 6 kilomètres. A 1 kilomètre avant d’arriver à la rivière, vous apercevrez un panneau du ministère du tourisme indiquant la direction des chutes. Attention, le panneau est souvent caché par la végétation et accuse déjà un certain âge. Pour approcher des chutes, il faut ensuite faire le chemin à pied sur environ 500 mètres. La moitié peut se faire en 4 x 4 mais la piste est plus que sommaire. Vous pouvez également prendre une pirogue au niveau du bac qui vous amènera au pied des chutes. Prix à négocier. Pour information, la traversée avec le bac coûte 500 FCFA.

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Chutes de Tello

Les chutes de Tello

Les chutes de Tello sont l’une des principales curiosités naturelles de la région de l’Adamaoua. Différentes de celles d’Ekom Nkam ou de la Lobé, elles sont aussi emblématiques et méritent véritablement le détour. Leur particularité réside dans la table rocheuse interrompant brutalement la tranquille rivière Tello qui se retrouve précipitée entre environ 45 mètres plus bas. Cette originalité géologique est assez remarquable car elle a crée une caverne naturelle d’un volume impressionnant à l'arrière des chutes. Un chemin et des bancs ont été aménagés pour admirer le spectacle depuis ce point de vue. Le site est bien aménagé et accessible pour tous grâce à la construction d’escaliers avec balustrade. Un boukarou en dur a été construit et permet d’admirer les chutes dans toute leur splendeur. Cette étape est idéale pour une pause pique-nique en famille. La visite en saison des pluies est recommandée même si elle complique un peu l’accès en véhicule.

Pour y accéder : A partir de Ngaoundéré, prendre la D21 de Bélel via Mbalang. C’est une piste assez praticable qui ne nécessite pas l’utilisation d’un 4×4 en saison sèche. Après 45 Km et environ 1 heure 30 de piste, la direction des chutes est indiquée par un panneau. 2 km de piste vous permettent d’accéder à une zone aménagée avec parking et un boukarou. En saison des pluies l’usage d’un 4×4 est plus que recommandé, notamment pour les deux derniers kilomètres avec la traversée à gué d’un cours d’eau incontournable.

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Djingliya

Coopérative de Djingliya

Sur la route entre Mokolo et Mora, il existe un endroit incontournable : le col de Koza. Juste avant d’atteindre la vallée de champs de coton vous découvrirez un petit oasis au milieu de ce paysage montagnard aride. Il s’agit de la coopérative artisanale de Djingliya composée d’une quarantaine de cases Matakams où travaillent de nombreux artisans. Djingliya est le faubourg de Koza.

Le site est entièrement organisé pour découvrir la culture Matakam et la production des artisans. L’originalité réside dans le fait que ce lieu est vivant et que les artisans travaillent également au profit de la population environnante. Avec un peu de chance vous pourrez même assister à une coulée de fer dans le haut fourneau. Vous tomberez inévitablement sous le charme de ce site. Il y a un petit centre d'hébergement qui offre la possibilité de dormir, de se rafraichir ou de manger sous un boukarou.

Pour y accéder : A partir de Mokolo, prendre la piste plein nord vers Koza et Mora. La route est assez rocailleuse mais praticable. Le site est très visible depuis la piste et est situé à proximité d’un lac artificiel qui fournit l’eau aux habitants de Koza.

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Ebodjé

Tortues à Ebodjé Centre éco-touristique d'Ebodjé

Ebodjé est un petit village situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Kribi, sur la route de Campo qui longe la côte. Le village a été rendu célèbre dans la région par les tortues marines autour desquelles gravite une activité d'écotourisme soutenue par le WWF : Ebodjé a été choisie comme site de protection des tortues marines. Un comité de tourisme a été créé, qui consulte la population sur toutes les décisions relatives au développement de cette activité. Plusieurs villageois ont aménagé une chambre d'hôte dans leur maison. De petits restaurants ont vu le jour, où le menu du jour vous proposera du poisson braisé à la Camerounaise, du Mbounga (poisson fumé), du Ndolé (verdure et viande ou poisson) et des plantains frits. Des excursions en forêt, avec guide, des balades en pirogue en rivière ou en mer, une visite des chute de la Lobé et du rocher du loup, non loin de là, attendent les écotouristes qui font halte dans le village.

Le WWF a aidé à réaliser quelques panneaux d'information pour le musée des tortues. Chaque année, d’octobre à mars deux espèces de tortues marines (luth et olivâtre) viennent pondre sur la plage voisine. Deux autres espèces (verte et imbriquée) viennent se nourrir sur la côte.

Durant la période de ponte, d'octobre à avril, deux pêcheurs patrouillent, de nuit, sur les plages, pour explanter les nids et les implanter dans un enclos protégé afin d'assurer au mieux l’éclosion des oeufs vulnérables aux prédateurs. Ils ont également un rôle important de sensibilisation de la population locale à la protection des tortues, celles-ci et leurs oeufs faisant, historiquement, partie du régime alimentaire des pêcheurs locaux.

Sur les 8 espèces de tortues marines existant dans le monde, cinq sont présentes dans les eaux camerounaises :

  • La tortue luth (Dermochelys coriacca)
  • La tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea)
  • La tortue verte (Chelonie mydas)
  • La tortue imbriquée (Eremochèlys imbraca)
  • La caouanne (Caretta caretta)

Les tortues luth et olivâtre viennent pondre sur les plages de sable du littoral camerounais. Ainsi, durant la saison de ponte, les tortues montent , de nuit, sur les plages où elles ont vu jour pour y déposer leurs oeufs, une centaine en moyenne par individu. Ces derniers parviennent à éclosion entre 45 et 90 jours plus tard. Les jeunes tortues sortiront alors seules du sable pour se diriger vers la mer, livrées à elles-mêmes.

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Ebogo

Centre éco-touristique d'Ebogo Bungalows d'Ebogo

Le site d'Ebogo, situé à une quinzaine de kilomètres par piste de Mbalmayo, a été choisi par l’Organisation Mondiale du Tourisme pour développer un site de tourisme durable. Le fleuve qui sillonne la forêt dense représente le principal attrait impressionnant pour les visiteurs qui arrivent à Ebogo. Plusieurs autres activités touristiques y sont également offertes. Il s'agit de randonnées pédestres en forêt sur le sentier botanique, des séances de pêche traditionnelle, l'observation des oiseaux sauvages, les captures de papillons, la visite de l'embouchure de So'o, la visite du Go's arbre tricentenaires" de 12 mètres de diamètre, produit phare du site, la visite de l'île aux perroquets etc...Calme et détente assurés après la vie trépidante de Yaoundé qui se trouve à environ 1H30 de route.

Vous pouvez réaliser une excursion en pirogue sur la rivière Nyong dans le cadre enchanteur de la forêt tropicale. Laissez vous bercer par le chant des oiseaux et les bruits de la forêt. Vous pourrez aussi visiter le village ainsi que le sentier botanique, et rencontrer une population aimable vous montrant leur façon de vivre quotidiennement ainsi que les cultures exploitées.

Il est possible de vous restaurer sur place de grillades de poissons d'eau douce et autres menus traditionnels tels les Domba de poissons. Réservation préalable pour le repas.

Pour s'y rendre : A partir de la sortie sud de Mbalmayo, prendre la route jusqu’à l’intersection N2 vers Ebolowa et N9 vers Sangmélina. Prendre la direction Ebolowa pendant 3 kilomètres puis tourner à droite sur une piste en latérite pendant 8 kilomètres. L’embranchement pour la piste est indiqué par un panneau d’information.

Pour réserver, téléphonez au 77.20.97.36 ou 96.93.87.36. Les prix sont variables en fonction du nombre de personnes, mais il faut compter entre 2.500 et 5.000 FCFA pour une promenade en pirogue.

La piste étant en bon état, un 4 x 4 n’est pas indispensable mais est conseillé en saison des pluies. La période idéale pour visiter le site dépend de ce que vous voulez faire. Pour une promenade en pirogue privilégier la saison des pluies ce qui vous permettra d’évoluer dans les sous-bois au bord du Nyong.

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Le Festival Medumba (prévu en juillet 2014)

Festival Medumba

Tous les deux ans et au mois de juillet, la ville de Bangangté, chef-lieu du département du Ndé et ses environs vibrent harmonieusement au rythme du Festival des Arts et de la Culture Medumba.

Au fil des ans, et ceci depuis 1995, ce gigantesque événement culturel acquiert une notoriété grandissante, franchissant allègrement la région, voire les frontières du pays par la magie des Tic.

Durant 15 jours, du matin jusque tard dans la nuit, un mélange de sonorités attractives offre aux festivaliers de tous âges une constante ambiance de fête, une fête formatrice et ressourçante.

Plus belles les unes que les autres, les éditions du Festac Medumba se succèdent et ne se ressemblent guère. Chaque fois on croit les sommets atteints. Erreur, car chaque fois aussi, grâce au génie créateur et à l’engagement sans faille des organisateurs, les sommets sont toujours repoussés vers le haut. Ce sont 50.000 visiteurs qui sont attendus tous les deux ans par les organisateurs.

En 2012 a eu lieu la 11ème édition, qui a proposé, en plus des activités récréatives traditionnelles (musique, danses, foires), des conférences, tables rondes, sketches et autre jeux qui ont plongé les participants dans les méandres de la culture Medumba, offrant aux festivaliers un agréable et mémorable séjour dans le Ndé.

Venez nombreux en 2014, Bangangté la Belle vous attend à bras largement ouverts.

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Festival Nyang Nyang

Festival Nyang Nyang

Le Nyang-Nyang encore appelé Nekang ou Nkee, signifie puissance ou magie. Exécutée par les peuples Baleng et Bafoussam, c’est une danse de cérémonie initiatique qui a lieu tous les deux ans et coïncide avec la période des récoltes. Elle est aussi symbole de richesse économique. Le Nyang-Nyang est le cri des corbeaux qui assistent en quelques sortes les femmes au champ pendant les récoltes. Cet évènement dure près de 4 mois pendant lesquels les jeunes sont initiés aux us et coutumes, aux valeurs morales telles que le respect, la probité et le courage, à certains rituels qui consistent à embaumer le corps de substances colorantes, de se masquer, d’utiliser le cache-sexe et de danser d’un bout à l’autre de la ville. L'initiation de ces jeunes, dont l’âge varie généralement entre sept et quinze ans, fait d’office d’eux des guerriers de la communauté. Les activités du festival biennal Fussep sont programmées suivant un calendrier spécial, avec des jours d’entrée (shienku) et de sortie (gossa touopsa’a) des sites du rituel.

L’apothéose de cette tradition vieille de 800 ans a lieu la dernière semaine pendant laquelle se succèdent carnaval, foire, animations culturelles, défilé de mode, un marathon, une soirée gastronomique ou encore l’élection de Miss Nyang Nyang. La journée la plus chargée de symbolique reste certainement le dernier jour avec la danse Koumdze ou Kabem. La place des fêtes de la chefferie Bafoussam décorée pour la circonstance se rempli peu à peu des invités et du peuple de Bafoussam, la majorité des trésors culturels que compte la chefferie est exposée. Avant le Koumdze divers discours ainsi que le message des ancêtres précèdent le passage des Meku, femmes qui ont eu des jumeaux ou jumelles, ainsi que le couronnement de Miss Nyang Nyang.

La danse Koumdze est exécutée surtout par les notabilités venues de tous les coins du village, tous allant pieds nus pour rester en relation avec la terre nourricière, portant chacun une peau de panthère et faisant plusieurs tours de la grande cour royale. Elle débute par l’arrivée rituelle en procession des reines. Puis c’est l’immolation d’un bouc en signe de purification avant la sortie des jeunes danseurs. Ils surgissent de la forêt en dansant au rythme des tam-tams, bientôt rejoints par les guerriers aguerris dont sa majesté Njitack Ngompe, roi des Bafoussam. Tous dansent ensemble autour de la grande place. Puis tout le monde se retrouve dans la cour royale pour une dernière danse.

Un peuple sans culture est un arbre sans racine rappelait la reine mère Tikar dont est issu le peuple Fussep. Nul doute que le peuple Fussep est attaché à son patrimoine et son identité culturelle, il aime ses racines et veut les faire connaître.

Conseils : Comme souvent, ces festivités pâtissent d’un manque de communication. Il faut donc rester vigilant pour savoir quand elles se déroulent. Une fois les dates identifiées, l’idéal est d’obtenir une invitation officielle afin d’assister aux festivités à partir de la tribune officielle. Sans cela, il faut se frayer une place dans la foule très nombreuse le dernier jour. Le festival Nyang Nyang est biennal. Il se déroule entre les mois de novembre et mars et se termine toujours un dimanche.

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Fête du Ngondo

Le Ngondo

Fête du Ngondo

C'est la fête traditionnelle des Sawas, peuple du littoral camerounais, qui se tient chaque année durant la première semaine du mois de décembre. A l'origine, cette fête était un rassemblement des enfants Sawa pour prendre des mesures de protection contre tout envahisseur. Mais au fil des années, le Ngondo s'est transformé en une grande cérémonie rituelle pour communiquer avec les ancêtres et les génies de l'eau, les Jengu pour demander leur protection. Le jour de la rencontre avec les ancêtres, les chefs et les notables se rendent sur les rives du Wouri en tenue d'apparât. Le message des ancêtres est recueilli par un plongeur dans un vase sacré et lu à toute l'assemblée réunie sur la rive du fleuve. Cette cérémonie est également l'occasion d'élire la Miss Ngondo, d'organiser un spectacle de danses traditionnelles et une course de pirogues sur le Wouri.

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La fête du Nguon

Festival du Nguon

La 545ème édition du Nguon, festival culturel et traditionnel du peuple Bamoum, se déroulera en décembre 2014 à Foumban

Cérémonie annuelle incontournable de l’état Bamoun depuis les origines jusqu’au début du XXe siècle, le Nguon était une manifestation culturelle extraordinaire pour les Bamoun jusqu’en 1924 quand les autorités coloniales françaises décidèrent de l’interdire pour des raisons à la fois politiques et administratives.

C’est Nchare Yen qui a dit que le Nguon est le signe royal de la race de Rifum, c’est lui qui a dit que c’était le signe de payer la terre au propriétaire de cette terre à la fin de chaque année, c’est ce qu’on appelle le Nguon, c’est-à-dire les gens vont donner le tribut au roi. Nchare venant de Rifum obligea les rois des pays dont il s’était emparé à donner le Nguon, et ils commencèrent à le donner, ce n’était pas beaucoup. Nchare dit qu’aussitôt que le Nguon était passé, il fallait donner le tribut à celui qui rassemble les armées. Le roi Njoya écrit encore qu’à l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu. Il s’agit ici des produits qu’on apportait au roi des Bamoun pendant le Nguon. C’était une cérémonie annuelle immuable, qui avait lieu après la récolte du mil qui était alors la nourriture principale des Bamoun. A l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu, mais lorsque Mboumbuo devint roi et qu’il vainquit plusieurs tribus , alors on donna beaucoup

Le texte du roi Njoya n’a pas clairement décrit le déroulement de la cérémonie du Nguon. L’auteur a surtout insisté sur la liste des produits que la population apportait au palais, ainsi que sur la quantité de nourriture que le souverain offrait aux participants. C’est presque au hasard que la date d’entrée des Nguon à Foumban est indiquée, c’est un vendredi (Yepnjuo) dans la soirée.

Après la récolte du maïs, le roi faisait annoncer au marché de Foumban qu’après deux semaines, le troisième vendredi, les nguon entreront au palais. La nouvelle circulait partout dans le pays et les membres de la société entreprenaient une tournée "Shî rùm", chacun dans sa circonscription pour connaître les sentiments des administrés sur la gestion des affaires du pays. A la date convenue, c’est-à-dire le soir du troisième vendredi, les Nguon entrent dans la concession royale. Ils vont tous dans la grande salle du trône "Nda Ruop" ou le Nguon du monarque vient se joindre à eux. On y danse en attendant la venue du roi. Vers minuit, ils descendent à la salle du trône et quand le roi arrive, il entonne le chant de Nguon et offre la boisson et des cuvettes de couscous (pâte de maïs) avec la viande.

Quand les Nguon arrivent au palais, le roi reçoit les Mfon Nguon individuellement pour connaître les premières informations qu’ils ont reçues de la population. Ce sont en quelques sorte les prémices des observations que le porte-parole de l’assemblée des chefs de Nguon va lui faire le lendemain après-midi. Ceci permet au souverain de préparer sa réplique et les mesures qu’ils prendra en conséquence.

On fête au palais toute la nuit et durant la matinée du samedi. Les jeunes membres de Nguon-Po nguon (enfant du Nguon) vont mendier Nja’che chez les reines et partent dans la ville. Ils distribuent les amulettes à ceux qui sont généreux et peuvent souvent maudire les méchants et les avares. Entre temps, la réunion des chefs de nguon a déjà eu lieu chez Njamgbié a Mamben la veille ou samedi matin quelque part au palais.

Dans l’après midi du samedi, la population se rassemble dans la grande cour du palais, la cour du Njâ. Le roi sort en procession avec les hauts dignitaires du pays : les Kom et Pomafon pour s’installer sur le trône Mandù Yienù. En face, sont plantés les deux lances de la justice.

Les Mfon Nguon arrivent en procession à la cour de Nja, le roi invite leur porte-parole à dire au public ce qui a été décidé par l’assemblée des Nguon-Shîrum. Celui-ci sort du rang et dresse le bilan critique annuel de la société bamoun. Si le roi a une réplique ou une justification à donner, il le fait, et s’il n’a rien à dire, il se tait. Il procède ensuite au rituel par lequel les Kom renouvellent leur allégeance au roi, le nuo kuebe. Il leur tend le bout de la canne du pays : Nkumbâ Ngû. Ceux-ci saisissent à tour de rôle l’autre extrémité de la dite canne et prononcent un Njuom, formule imprécatoire pour une fidélité et loyauté sous peine de malédiction. Au terme de cet acte de soumission de kom, le roi bénit la foule et se retire en procession au palais pour aller au cimetière des rois avec ses compagnons. Il procède aux sacrifices et libations sur les tombes des ancêtres. Pour clôturer la fête du Nguon, le roi édicte de nouvelles lois. Il charge Tangu, le chef de la justice, de les proclamer au marché de Foumban.

Le prochaine fête du Nguon aura lieu en décembre 2014.

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Forteresse de Doumé

La Forteresse de Doumé

Doumé est essentiellement connue pour son fort colonial allemand et sa cathédrale qui valent le détour. En quelque sorte un raccourci entre la guerre et la paix.

Le fort se situe sur les hauteurs de Doumé, à partir d’un promontoire naturel qui permet de contrôler les accès entre l’Est et le Centre. Il avait également été conçu afin de protéger les accès du village de Doumé. Si initialement, le fort était isolé sur sa hauteur, son abandon à permis à la végétation de retrouver sa place naturelle. On y accède maintenant par une belle allée bordée de manguiers. « Doumé Station » était la plus importante prison allemande construite de 1909 à 1911. Cet emplacement stratégique permettait aux allemands de contrôler tout l’est du Cameroun. Le fort comportait plusieurs parties : l’habitation du commandant, des chambres réservées aux soldats et aux ouvriers, quatre tours d’angles, des cases de passage, des cellules et un tunnel. Le fort tombe le 25 juillet 1915 après 3 jours de combat suite à l’attaque de la colonne de La Lobaye.

Après le départ des allemands le fort est resté à l’abandon avant d’abriter la Brigade de gendarmerie. Actuellement, il est en quasi abandon et quelques familles y habitent alors que les murs subissent les outrages du temps et du climat.

La cathédrale domine également la ville mais sur un autre plateau. Faite de briques rouges, elle a été embellie lors de la célébration du cinquantenaire de l’évangélisation de Doumé en janvier 2006. Les colonnes accompagnent le regard jusqu’à l’autel derrière lequel se trouve le Christ en croix grandeur nature et les vitraux, très simples mais lumineux donnent une douce atmosphère de prière. Une clôture entoure entièrement la cathédrale.

Pour s'y rendre : Doumé se trouve sur la N10 à 58 Km de Abong Mbang et à 57 Km de Bertoua. Du fait de sa position en hauteur qui domine les environs, elle est très visible depuis la route notamment avec la grande antenne de télécommunications installée à côté du fort. La visite est rapide et peut être faite à l’occasion d’un transit entre Yaoundé et Bertoua par la route de l’Est.

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Gorges de Kola

Gorges de Kola

Les gorges de Kola sont l’une des principales curiosités naturelles de la région du Nord. Même si le terme de gorges semble un peu usurpé, il n’en demeure pas moins que ce passage rocheux de 700 mètres de long sur 200 mètres de large dans lequel se faufile le Mayo Louti reste un spectacle rare dont il faut profiter en allant de Garoua à Maroua. De jeunes guides proposent leurs services pour la visite. La descente dans les gorges se fait en varappe, ce qui permet de parcourir une cinquantaine de mètres au fond de la faille. Certains rochers sont merveilleusement travaillés par les eaux. Au plus haut, les gorges s’élèvent à une quinzaine de mètres. A voir également sur un bras parallèle les appartements du diable, un salon et une chambre qui sont en fait des cavernes intérieures modelées par le courant en saison des pluies.

Pour s'y rendre : A partir de Garoua, prendre la N1 vers Figuil. La route, récemment refaite à neuf, est très roulante. Arrivé à Sorawel, 15 Km avant Figuil, prendre la direction de Guider sur 15 Km. Vous arrivez ensuite sur un carrefour au lieu dit Ouro Aladji avec un arbre où 2 stèles indiquent la direction des gorges. Prendre l’unique piste sur 5,2 Km. Il faut compter environ 1H30 de route depuis Garoua.

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Grottes d'Akok Bekoé

Grottes d'Akok Békoé

Au sud-ouest de Mbalmayo se trouve le site d’Akok Bekoé ou grottes des pygmées, ensemble de grottes et d’alvéoles réparties autour du village du même nom. Les pygmées n’ont pas vécu ici, ce nom de grottes des pygmées est dû au fait que les gens, qui savent qu'auparavant les pygmées vivaient dans des grottes, en ont déduit que les pygmées avaient habité ces lieux. La grotte la plus connue est la grotte poussière ou grotte d’Akok Bekoé. Beaucoup d’anecdotes et de mystères l’entourent. On dit par exemple que si vous prenez des photos ou films de la grotte sans le consentement du gardien, la grotte sera invisible. Ou encore, il y aurait danger de la visiter sans avoir le coeur pur. Certains disent qu’ils entendent parfois des voix sans voir ceux qui parlent, ce qui annonce un évènement heureux ou malheureux au village, d’autres affirment que des sorciers habitent la grotte.

Cette grotte est également un lieu de recueillement et de réunions où l’on se rend pour prendre des décisions importantes ou invoquer les ancêtres et demander leur bénédiction. Il semblerait que toutes les consultations qui ont lieu ici aient un heureux aboutissement. En dehors de cette grotte poussière, il en existe 5 autres. Cet ensemble de 6 grottes est connu sous le nom de Tombe à quatre portes. La première est un grand massif rocheux sur lequel est taillée une statue de la Sainte Vierge Marie. L’intérieur de cette grotte est très sombre et humide. Chaque grotte est unique par sa taille, sa forme ou la disposition des pierres. L’une d’elles est impressionnante en terme de grandeur et on y trouve à l’intérieur une vingtaine de tiroirs de pierres qui servent d’habitat aux chauves-souris. Celles-ci étant des animaux considérés comme diaboliques confortent certains villageois qui pensent que les sorciers vivent dans ces grottes.

Pour y accéder : 2 possibilités, soit à partir de Mbalmayo pour 15 Km, soit à partir d’Akono pour 8 Km. Dans les 2 cas, il faut prendre une piste en relativement bon état qui relie les 2 villes. L’accès depuis Akono est plus simple depuis le bitumage de la route Mbankomo Akono. Le panneau indicateur au carrefour donne très clairement la direction des grottes qui se trouvent à 1 Km sur la gauche à l’entrée du village.

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Ile de Manoka

L'île de Manoka

L'île de Manoka se situe au large du petit port de pêche de Youpwé, lui-même à quelques minutes seulement de Douala. Cette excursion sur la rivière, puis en mer permet un dépaysement rapide, et garantit quelques frissons.

Embarquement dans une pirogue artisanale à moteur, navigation sur le fleuve Wouri, bordé de longs palétuviers aux grandes racines entremêlées qui donnent un décor singulier et forment une mangrove aux frises agréables. Au sortir de Matanda Massadi, c'est l'immensité de la mer qui s'offre à vous.

Vous pourrez visiter le village de pêcheurs, savourer les spécialités locales, visiter les plages sauvages de Manoka et découvrir les singes qui peuplent l'île. Ensuite, vous partirez en ballade vers la pointe de Souelaba où, après un dîner de poisson frais, et une veillée, vous passerez la nuit sous tente.

Le lendemain, détente, baignade puis marche vers le village de Yoyo. Retour en pirogue vers Youpwé.

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Ile de Pongo

L'île de Pongo

Vous pourrez faire connaissance avec de merveilleux chimpanzés sur l'île de Pongo, accessible au départ d'Edéa. En effet, cet îlot abrite l'association Papaye France , dont la mission est de réinsérer des chimpanzés dans leur milieu naturel. Les jeunes sont logés dans des cabanes en bois, au campement de l'association dirigée par Patricia Leshaeves, les adultes par contre se promènent en toute liberté dans l'île pour la plus grande joie des touristes.

L'intêrêt de cette visite dans l'île de Pongo est que vous pourrez approcher les chimpanzés : les nourrir de fruits, jouer avec eux, les caresser, les cajoler dans vos bras, ou simplement vous promener main dans la main avec l'un d'eux. Les membres de la charmante équipe de l'association vous conseillerons sur l'attitude à adopter avec ces charmants compagnons à quatre pattes pas du tout agressifs, mais plutôt costauds !

Cette ballade de quelques heures sera très amusante, et vous repartirez avec un souvenir ému de ces animaux si proches de l'humain. Les amateurs d'écotourisme et les amoureux des primates pourront loger sous tente dans ce sanctuaire des chimpanzés.

Pour vous y rendre, longer le fleuve Sanaga en taxi, puis traverser le fleuve en pirogue. Prenez vos renseignements à l'Hostellerie de la Sanaga dont vous pourrez aussi apprécier, sur le retour, les excellentes crevettes cuites au feu de bois.

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Jardin botanique de Limbé

Limbe Botanicles Center

Le Jardin botanique de Limbé a été créé par un horticulteur allemand en 1892 sur une superficie de 52 ha comme jardin d'essai, pour acclimater au Cameroun les plantes comme la quinine, l'hévéa, le café, le cacao et le bananier. Il a également servi de centre de formation pour les Camerounais, dans les domaines de l'agriculture, de l'horticulture et de la foresterie.

Au début des années 2000, ce jardin d'une superficie de 200 ha est devenu, avec le Mont Cameroun, le plus grand centre attractif du sud-ouest camerounais, et un centre international pour la recherche en biodiversité.

Plusieurs pistes ont été aménagées pour permettre aux touristes de visiter le Jardin. Ce sont:

  • La piste côtière qui permet aux touristes d'avoir une belle vue de la partie occidentale du jardin
  • La piste de la biodiversité qui, comme son nom l'indique, permet aux visiteurs d'avoir une vue sur toute la biodiversité offerte par le Jardin
  • La piste de Bota pour découvrir de grands arbres et les animaux sauvages
  • La piste qui longe la rivière et où l'on rencontre des arbres et des plantes âgés de plus de 100 ans

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Lac Awing

Le lac Awing

Le lac Awing localisé dans la dorsale volcanique camerounaise, précisément dans le Nord-Ouest, ce lac est une accumulation d'eau dans le cratère d'un volcan éteint. Etendue d'eau partiellement stable qui abrite une faune aquatique variée pouvant attirer et satisfaire la curiosité des visiteurs. Tout autour s'est développé une belle végétation : habitat préférentiel de diverses espèces d'oiseaux ; c'est un espace favorable aux ballades.

Selon la légende, le jour c’est un lac; la nuit il se transforme en un grand village des ancêtres.

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Lac Barombi

Le lac Barombi

Le lac Barombi forme, avec trois autres lacs de cratère de la province camerounaise du sud-Ouest, ce que l’on appelle Écorégion afrotropicale camerounaise des lacs de cratère, célèbre auprès des biologistes pour la présence de 12 espèces de poissons endémiques. Le lac Barombi Mbo est également important en raison de la présence d’espèces d'éponges d'eau douce. C'est un lieu sacré important pour la tribu Barombi : la vie culturelle et sociale du peuple Barombi Mbo est intimement liée à l'utilisation des ressources du lac, à travers la pêche, le transport et la mythologie, ainsi qu'aux terres environnantes qu'ils cultivent. Le lac est enfin source d'eau salubre pour la métropole de Kumba et ses environs. La surpêche, l’introduction de poissons étrangers à l'écosystème, la pulvérisation de pesticides sur les cacaoyers dans le bassin versant et le déboisement en bordure du cratère sont les principales menaces pour le site.

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Lac de Maga

Les hippopotames du Lac Maga

Dans le département du Mayo-Danay, le lac artificiel de Maga s’étend sur près de 25 km de long. Il est ravitaillé par les déversements des eaux du Logone et les apports du Mayo Guerléo, des Mayos Boula et Tsanaga, des Monts Mandaras et des eaux de ruissellement de son bassin versant. Créé en 1979, le lac a une capacité de 600 millions de m3 pour une superficie de 39 000 ha. Le lac de Maga assure l’irrigation de la région et permet la culture du riz. Particulièrement poissonneux, on y pêche la carpe, le silure, le poisson ballon et le capitaine.

L'endroit est également un lieu privilégié pour observer les oiseaux évalués à environ 20.000, et les hippopotames. Pour les voir de plus près il y a la possibilité de prendre une pirogue à moteur au bord du lac. Le tour sur le lac est possible en s’adressant aux nombreux pécheurs présents près de l’embarcadère, mais le plus simple est de s’adresser à l'hôtel-restaurant Safari Danay qui organise un tour complet du lac avec visite des villages de pécheurs et bien sûr la découverte des hippopotames.

Pour y accéder : A partir de Maroua, prendre la direction de Bogo vers l’Est, puis dans Guirvidig prendre la direction de Pouss. Ce parcours d’environ 74 Km se partage entre piste en assez bon état et route bitumée entre Bogo et Guirvidig. De Guirvidig à Maga, vous longez le barrage de retenue du lac de Maga.

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Lac du Lagdo

Lac de Lagdo

 

A 50 km au sud de Garoua, en pleine zone sahélienne, se trouve le barrage hydro-électrique de Lagdo construit dans les années 1978-1984 par les camerounais avec le concours d’ingénieurs et d’ouvriers chinois. Ceux-ci ont payé un lourd tribut en vies humaines, un petit cimetière situé tout près du barrage est là pour le rappeler et leur rendre hommage.

Barrage du Lagdo

Ce barrage sur la Bénoué, inauguré en 1986 par le Président Paul Biya, est constitué de 4 turbines et fournit de l’électricité, non seulement au nord du Cameroun mais aussi à une bonne partie du sud.

Le périmètre du fleuve a été déclaré bassin agricole de la région, il permet l’irrigation de 15.000 hectares de cultures et assure l’autosuffisance alimentaire de la région. Le lac, d’une superficie de 586 km², offre un beau panorama rafraîchissant au touriste mais est aussi le lieu d’activité intense des pêcheurs et de cultivateurs (mil, riz, maïs...). De nombreux animaux tels qu’hippopotames et crocodiles y ont élu domicile.

A partir du port de pécheur de Lagdo, il est possible d'accéder en pirogue à l’île aux damans où se trouve une installation hôtelière et où des activités nautiques vous seront proposées.

Pour s'y rendre : A partir de Garoua, prendre la direction de Ngaoundéré par la N1. 5 Km après la traversée du village de Ngong, prendre à gauche la D87 vers le village de Lagdo qui se trouve à 20 Km. La route est bitumée et ne nécessite pas de 4 x 4 mais attention aux nids de poule.

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Lac Nyos

Le lac Nyos

Le 21 août 1986, dans la soirée, le lac Nyos, au nord-ouest du Cameroun, a explosé et libéré environ un kilomètre cube de dioxyde de carbone (CO2). En effet, le lac Nyos est un lac de cratère. De ce fait, le gaz carbonique s'accumule au fond du lac. On a estimé à 300 millions de m3 le volume du gaz carbonique contenu dans le lac.

Bilan total : 1 746 morts retrouvés dans un paysage quasi intact, portant seulement, à certains endroits, les traces d’un violent coup de vent.

La catastrophe de Nyos qui a entraîné de nombreuses victimes a été causée par la chute d'un pan de la falaise qui surplombait le lac. Cette chute de roches a entraîné un brassage assez rapide des eaux : les eaux contenant le gaz carbonique se sont ainsi retrouvées en surface, ce qui a favorisé les émanations gazeuses. Comme le gaz carbonique est une fois et demi plus lourd que l'air, il va s'échapper et causer la mort des villageois et de leurs troupeaux.

Depuis janvier 2001, une équipe française dirigée par le professeur Michel Halbwachs mène une opération de dégazage du CO2 piégé au fond du lac, afin d’éviter que la catastrophe de 1986 ne se reproduise. L’opération, dénommée Les orgues de Nyos, utilise un tuyau vertical en polyéthylène reliant les eaux profondes du lac saturées en CO2 à la surface.

Un jet d’eau et de dioxyde de carbone jaillit à l’orifice de la colonne et le dioxyde de carbone se dissipe en quantité inoffensive dans l’atmosphère. Le jet formé au lac Nyos s’élève à 50 m au-dessus du lac.

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Lac Ossa

Le lac Ossa

A 16 Km d'Edéa dans l'arrondissement de Dizangué, ce lac de 10.000 hectares, rappelle une mer en miniature, conseillé pour la pêche et le sport nautique...

Pour s'y rendre : A la sortie de la ville en direction de Douala, tourner sur la gauche après le pont, direction Dizangue, que l'on laissera sur la droite. La route longue la Sanaga avec de très beau paysages, puis traverse des plantation d'hévéas et une grande palmeraie.

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Lac Tison

Le lac Tison

A 10 km du centre de Ngaoundéré, sur la route de Meiganga, se trouve une oasis de quiétude et de fraicheur : le lac Tison. Ce lac de cratère de 300 mètres de diamètre environ est bordé d’arbres de multiples essences, ce qui explique sans doute les variations de couleurs de ses eaux. Le site est aménagé pour permettre une promenade tout autour du lac, moment privilégié de calme où vous pourrez profiter pleinement de la faune et de la flore avant de vous désaltérer au petit bar du site. Visite à faire si vous avez du temps à perdre à Ngaoundéré ou à l’occasion d’un pique nique. Vous avez une belle vue panoramique sur la ville de Ngaoundéré.

Pour y accéder : De Ngaoundéré, prendre la N1 direction Meiganga. 3 Km après la sortie sud de la ville, prendre la piste indiquée par un panneau indicateur. Parcourir 3 Km de piste qui monte à flanc de montagne avant d’arriver à l’établissement installé sur les hauteurs du lac. Attention, la piste est assez défoncée et difficilement praticable en saison des pluies.

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Lamidat de Demsa

Le lamidat de Demsa

Le lamidat de Demsa est l’un des grands lamidats du septentrion. Il est fondé vers 1830 par les Peuls du clan Wolarbé qui s’installent initialement à Demsa, puis transfèrent leur capitale à Gaschiga afin de mieux tenir en respect les Fali du Tinguelin. D’une superficie de 4000 km², il est limité à l’ouest par la frontière avec le Nigéria, au nord par le lamidat de Bashéo, à l’est par le lamidat de Garoua et au sud par la Bénoué.

Le lamidat de Demsa est particulièrement connu pour ses fantasias qui sont célèbres par le nombre de chevaux participants. Le cheval est d’ailleurs central dans ce lamidat puisque le Lamido a ouvert un musée du cheval dans sa propriété et entretient une centaine de chevaux.

Comme souvent, il est difficile de visiter l’intérieur du lamidat si l’on n’a pas pris rendez vous au préalable. Le principal intérêt de ce lamidat étant les chevaux, il faut choisir une date de visite coïncidant avec les grandes fêtes musulmanes ou profiter d’une cérémonie particulière à Garoua. En effet, le lamidat étant très proche de Garoua, il est souvent sollicité pour animer les cérémonies avec une fantasia

Pour s'y rendre : Situé au nord de Garoua, il est très facile de rejoindre Gaschiga. Il faut passer devant la base aérienne puis le stade de football avant d’entamer une piste en très bon état de 15 Km. Franchir le pont sur le mayo puis prendre à droite dans le village de Gaschiga. 500 m plus loin sur votre droite vous apercevrez le lamidat.

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Lamidat de Ngaoundere

Le Lamidat de Ngaoundere

Le lamidat de Ngaoundéré est l’un des plus grands du nord Cameroun. L’extérieur a été rénové et la clôture faite de matériaux traditionnels a cédé sa place au béton. Par contre, les cases traditionnelles ont été préservées à l’intérieur et se caractérisent par une architecture spécifique de la culture Mboum. Juste après l’entrée, une première case ronde vous accueille. Elle est d’époque et ses piliers sont décorés de peintures colorées. Ensuite vous pourrez voir plusieurs autres cases dont celle de la reine mère, celles des épouses et celle du tribunal coutumier. Il y a également un musée que vous pourrez visiter. Le lamidat fut fondé entre 1836 et 1839 par le chef Vollarbé Ardo Ndjobdi. A la tête d’un lamidat se trouve un Lamido, élu à vie parmi les membres de la famille régnante. Il est de race Foulbé. Le lamido est à la fois un chef politique et un chef religieux. Comme chef politique, il administre le lamidat, il rend la justice. Comme chef religieux, il est Iman, c’est-à-dire celui qui conduit la prière à la mosquée. En fait, il délègue ses pouvoirs à un Iman qu'il a nommé. La justice est basée sur le droit coranique mais aussi sur la coutume locale. Même s’il est possible de visiter le lamidat tout les jours, il est préférable de choisir le vendredi, jour de la grande prière ou une des grandes fêtes musulmanes ( Fête du mouton, tabaski,...). En effet, à ces occasions, le lamido est présent et est entourés de ses ministres. C’est également le moment idoine pour assister aux fantasias.

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Makak - Les bords du Nyong

Makak, bords du Nyong

En pleine forêt équatoriale et peuplée par les Bassa, Makak est une petite commune du département du Nyong et Kéllé de la Province du Centre, traversée par la ligne ferroviaire du Transcamerounais. Peu de choses à voir si ce n’est l’église et le monument du cinquantenaire. Les principaux centres d’intérêts sont plutôt situés aux alentours. Vous pourrez faire une ballade jusqu’aux rapides de Mpoumé sur le Nyong. Le 4X4 est indispensable pour s’y rendre. En effet la piste est assez défoncée mais très belle cependant car bordée de fromagers. Il est également conseillé de se faire accompagner d’un guide car la piste ne va pas jusqu’aux chutes, il faut terminer à pied sur une distance de 2 km environ. N’hésitez pas également à aller voir le monastère Saint Damien à la sortie de Makak, les clarisses vous recevront avec beaucoup de chaleur. Calme et sérénité assurés dans ces lieux situés au bord du fleuve Nyong. Ce monastère qui date de 1971 compte 8 religieuses. Il dispose de 6 chambres d’hôtes et vous pouvez aussi vous y restaurer si vous prévenez 3 jours à l’avance. Les tarifs sont libres mais votre générosité sera appréciée.

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Mankon Palace

Mankon Palace

Dans le département du Mezam, non loin de la ville de Bamenda également connue sous le nom Abakwa et Mankon ville , se trouve un site étonnant et très intéressant : Le Mankon Palace. Le royaume Mankon représente l’une des plus vieilles monarchies du peuple Grassfield du nord-ouest Cameroun.

Au 19ème siècle, le peuple de Mankon a lutté contre les forces allemandes. La communauté Mankon est restée sous contrôle allemand après la première guerre mondiale jusqu’en 1961 alors que le nord-ouest était devenu un territoire sous mandat britannique.

Ingénieur agricole et homme d’affaires, Ngwa’fo est sacré roi en 1959. Il est pour ses sujets le Roi-Pot». Loin de se limiter à un pouvoir traditionnel, la monarchie du Roi-Pot » participe d’une réinvention de la modernité politique en s’inscrivant dans la dynamique du retour des rois.

Le musée royal créé en 2005 regroupe près de 200 pièces présentées par thèmes. Le guide se fera un plaisir de vous raconter l’histoire du palais, les croyances et autres traditions. Vous aurez également la possibilité d’acheter un livre (en anglais) pour les aider à entretenir le musée. Il est conseillé de se rendre au palais dans la période de décembre afin d’assister aux fêtes annuelles

Pour s'y rendre : A partir de Bamenda prendre la nationale 11 vers Bafut et Wum pendant 7 Km. Prendre la direction de l’aéroport de Bamenda pendant 1500 m. A la fourche quitter la route bitumée pour la piste qui prend à gauche pendant 2400 m pour arriver sur un grand espace en face duquel trône le palais royal.

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Mengame, sanctuaire à gorilles

Mengamé, le sanctuaire aux gorilles

La Réserve de conservation transfrontalière Minkébé-Mengamé, soutenue par l'Organisation internationale de bois tropicaux (Oibt) couvre 130.000 hectares de part et d'autre de la frontière entre le Cameroun et le Gabon. Elle protège un des habitats naturels parmi les plus riches d'Afrique, et quelques 16 espèces de primates, dont le gorille des plaines occidentales (Gorilla gorilla gorilla), du braconnage et de la déforestation.

Minkébé-Mengamé est un site clé pour la conservation de l'écosystème forestier tropical en Afrique centrale. Outre l'impressionnante diversité des habitats - forêt dense humide, forêt marécageuse, prairies saisonnièrement inondées,... -, elle présente aussi un haut degré de vigueur et d'intégrité, le Gabon estimant qu'environ 14 000 km2 de Minkébé ne subissent aucune influence humaine. Ce qui en fait sans doute la forêt la moins perturbée par les activités humaines dans cette région du globe.

Une donnée essentielle lorsque l'on sait que les deux menaces principales qui valent au gorille des plaines d'être considéré comme une espèce en danger, par la World Conservation Union - c'est-à-dire devant faire face à un haut risque d'extinction dans un futur proche -, sont la destruction de son habitat ainsi que la pression du braconnage.

La forêt tropicale doit, en effet, chaque jour un peu plus reculer devant l'action conjuguée de l'industrie du bois et de l'agriculture de subsistance des indigènes. Toutefois, selon le WWF, la chasse au gorille, principalement pour sa chair, est peut-être devenue à présent la principale menace pour les gorilles des plaines dont les dernières estimations font état d'une population d'environ 111.000 individus répartis sur sept pays, tout en insistant sur le fait qu'un tel recensement est très hasardeux au vu de son habitat.

L'estimation du nombre de gorilles tués par braconnage est également très difficile puisqu'ils sont souvent dépecés sur place, et que leur viande est fumée pour être revendue plus tard. Toutefois, il est un fait qu'ils représentent des cibles faciles et qu'ils sont souvent tués par des pièges tendus pour d'autres animaux. Une dernière menace est l'exposition aux maladies humaines particulièrement dans les endroits où le tourisme, du type `observation de gorilles´, est encouragé.

La réserve abrite également une des plus grandes populations d'éléphants d'Afrique.

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Mont Cameroun

Le mont Cameroun

Englué une grande partie de l’année dans la brume et le brouillard, le mont Cameroun s’apparente à un géant invisible. 2e sommet d’Afrique du haut de ses 4 100 mètres, le mont Cameroun ou mont Fako (Char des dieux) est surtout un volcan à la fureur rare mais dévastatrice. La dernière éruption remonte à l'an 2000. Une coulée de lave de 300 mètres de long a tout dévasté sur son passage, ravageant les palmeraies et plantations alentour, pour s’arrêter à quelques dizaines de mètres du Seme Beach Hotel de Limbé. Saignée noire et fumante après chaque pluie, elle affiche en moyenne une hauteur de 10 m.

Ascension du mont Cameroun

Ascension du Mont Cameroun

Pour les touristes, il est possible de louer des guides pour faire l’ascension du mont Cameroun. La pente est sportive et il s’agit d’une ascension qui demande une bonne forme physique.

Prévoyez 3 jours : 2 jours pour la montée et 1 jour pour la descente : Trois refuges sont à votre disposition sur le parcours pour vous abriter les nuits ou en cas d'intempéries. Vous devez être totalement autonome en boisson, nourriture et logistique (sac de couchage etc...). Il est cependant possible de louer ces équipements à Buéa.

La nature évolue avec l'altitude: au départ vous traverserez une forêt assez dense qui deviendra de plus en plus clairsemée, puis de la steppe qui disparaîtra au profit du paysage lunaire du sommet.

Les températures évoluent également avec l'altitude et il ne fait guère plus de 0 à 5 degrés au sommet. Prévoyez donc des habits chauds, un bonnet et des gants.

Les départs se font en général des environs de Buéa, mais quelques expéditions sont organisées depuis Limbé ou Idenau. Bien évidemment, comme en Europe, il est déconseillé de tenter cette expédition sans être accompagné de professionnels d’autant que l’itinéraire est très mal balisé. Quasi impossible en saison des pluies en raison de la boue et du manque de visibilité, l’expédition ravira les amateurs de faune et de flore à travers une forêt luxuriante.

Race of Hope

Race of Hope

Chaque année, au mois de février, se déroule la Race of Hope, ou Course internationale de l'Espoir organisée par la Fédération camerounaise d'athlétisme. C'est une course mixte qui propose aux concurrents la distance de 42km, avec l'ascension du Mont Cameroun, aussi nommé le Char des dieux qui culmine à plus de 4000 mètres. En 2013, la course a eu lieu le 16 février, remportée par le Camerounais Godlove Gabsibuin, membre de l’écurie des Forces armées et police

Le vainqueur a parcouru les quelque 42 kilomètres en 4 heures, 2 minutes et 22 secondes, battant son propre record qui était de 4 heures et 20 minutes. Godlove Gabsibuin devance ses compatriotes, respectivement Simplice Ndongueh et Tiku Divine Enyung.

En dames c’est encore une Camerounaise, Yvonne Ngwaya, qui pour la 4ème fois consécutive et avec un chrono de 4 heures et 59 minutes, a pris la première place devant ses compatriotes Confidence Boyo et Lisette Ngalim.

Mont-Fébé

Mont-Fébé, le Rocher de la Vierge

Le verdoyant Mont Fébé se situe au nord-ouest de Yaoundé et offre une magnifique vue panoramique sur la ville. Il est d’abord connu pour son hôtel qui domine la ville à 950m d’altitude mais aussi pour le petit musée d’art camerounais des bénédictins arrivés au Cameroun en 1932 pour la formation des prêtres au grand séminaire de Mvolyé et Otélé. Ce musée fait partie d’un ensemble qui comporte une église et un monastère. Ne manquez pas de visiter le rocher de la Vierge. Le mont Fébé est aussi le lieu privilégié des sportifs avec son golf et son parcours Vita. En somme un endroit à visiter absolument.

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Monts Atlantika

Habitations traditionnelles dans les Monts Atlantika Femme Komas

Ces chaînes montagneuses d'une altitude atteignant 1885 mètres forment la dorsale camerounaise très pittoresque, sont un terrain très propice au trekking. A partir de la ville de Wangaï, à 180km de Garoua, vous vous lancerez à l'attaque des montagnes où vous marcherez plusieurs jours. Ce voyage est une succession de paysages grandioses, à la limite du réel. Vous découvrirez des populations restées en dehors de toute civilisation moderne, notamment les Komas, un peuple du Nord Cameroun qui s'est réfugié dans les Monts Atlantika pour échapper aux envahisseurs mulsulmans qui voulaient en faire des esclaves.

Généralement vêtus de feuilles d'arbuste, les Komas sont animistes, vénèrent les éléments de la nature et les ossements de leurs ancêtres. Autre particularité chez ce peuple, la circoncision féminine y consiste en la cassure de deux incisives. La jeune fille y acquiert la maturité à l'âge de 12 ans, âge auquel elle peut être épousée. La dot consiste en une tasse de mil et une tête de houe offerte par le fiancé à la famille de sa dulcinée.

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Monts Mandara

Les Monts Mandara

Gigantesque amas pierreux émergeant de la plaine, les Monts Mandara dominent le Nigéria à l'ouest et la plaine du Diamaré à l'est. Cet ensemble montagneux dont le point culminant est Tourou (1442 mètres) offre en saison sèche un paysage jauni et grillé par le soleil, qui verdit rapidement pendant la courte saison des pluies.

Deux grands groupes de population vivent ici, les musulmans dans la plaine et les animistes en montagne pour la plupart. A partir de Rhumsiki, vous irez à la rencontre de ces tribus montagnardes dont les plus nombreux sont les Mafa ou Matakam , puis les Kapsiki.

D'un village à l'autre, découvrez leur mode de vie en passant la nuit dans leurs "saré", ou en vous laissant bercer par les murmures de la brousse avec des nuits sous la belle étoile.

Au départ de Mokolo (80km de Maroua) , des agences organisent des randonnées pédestres de plusieurs jours. Non loin de là, le village de Maba offre une impressionnante vue sur les plaines du Nigeria voisin. La région des collines Kapsiki et Rhumsiki présente des cultures en terrasses, à flanc de montagne. C'est aussi un très bon point de chute pour rayonner aux alentours.Un paradis pour les amoureux de trekking


Kapsikis

Les Kapsikis

Encore une région avec un paysage remarquable ! cette terre de l’extrême nord du Cameroun tient sa particularité des monts volcaniques en forme d’aiguilles, donnant un aspect géographique irréel rappelant des images de création de notre planète.

 

 

 

 

Rhumsiki

Le Mont Rhumsiki

Rhumsiki est un village Kapsiki perdu dans un décor surréaliste et lunaire, vision onirique faite de piton de lave et de cheminées volcaniques qu'André Gide a qualifié de plus beau paysage du monde. De splendides lever et coucher de soleil. Visite du village, des forgerons qui occupent une place à part dans la société, des artisans et du sorcier au crabe qui vous prédira l'avenir. Au coeur du village, le Campement de Rhumsiki vous offrira un hébergement au confort rustique. Cette région des monts Mandara est propice au trekking, d'un village à l'autre, à la découverte de leurs us et coutumes, avec des nuits à la belle étoile inoubliables.

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Mouanko et ses plages

Les plages de Mouanko

Une longue ligne droite de sable blanc fait face à l'océan juste au bout du delta du Wouri. Tout le problème est d'y accéder, car c'est un endroit autrement plus sauvage que Kribi : vous ne croiserez aucun touriste sur place.

Destination idéale pour les amoureux de plages et les amoureux de la piste. Dans le prolongement de celles de Kribi, de magnifiques plages de sable jaune, encore moins touristiques et tout aussi ensoleillées.

Il n'y a strictement rien à faire sur place, si ce n'est bronzer et se baigner. Prévoyez boissons et piquenique. Un parasol ne sera pas de trop car vous ne trouverez aucun arbre là-bas pour vous faire un peu d'ombre.

Pour s'y rendre : Partez en direction d'Edéa. Après le péage, prenez sur la droite au panneau vers Dizangué. Sur Dizangué, un panneau vous indique Mouanko. Il ne vous reste plus qu'à suivre la piste principale. Dépassez Mouanko et poursuivez vers Yoyo 1 puis Yoyo 2. La plage est juste là !

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Monument de la Réunification

Monument de la Réunification

Principal monument de Yaoundé, c’est une oeuvre composite qui symbolise toute l’histoire de la formation du Cameroun, en particulier la réunification du Southern Cameroon et du Cameroun oriental en 1961, puis l’unification des républiques fédérées du Cameroun dans la république unie du Cameroun en 1972.

C’est à ce moment-là qu’est érigé ce grand monument, œuvre de l’architecte français Salomon, du sculpteur camerounais Gédéon Mpando et du père jésuite Engelbert Mveng. Il représente au premier plan un vieillard avec 5 enfants dans ses bras, brandissant le flambeau national, symbole de la Liberté. Sur le plan symbolique, le fait que le flambeau soit porté par le vieillard et non par les enfants signifie qu’il faut éclairer le chemin de la tradition vers la modernité, transmettre la sagesse de la tradition ancestrale aux nouvelles générations.

Un proverbe camerounais dit : Jeune homme, va de l’avant tout en regardant en arrière. En effet, un peuple qui ne bâtit pas son avenir sur son passé culturel, ses traditions, et qui renie ses racines ne peut progresser sereinement. Si on regarde la sculpture de Gédéon Mpando de profil, sur la gauche, on a une jolie surprise… En effet, on reconnaît les contours de la carte du Cameroun.

Le monument principal représente 2 serpents s’enroulant autour d’un pilier avec les têtes qui fusionnent au sommet. Cela symbolise la réunification des Camerouns francophone et anglophone. Dans la crypte, située sous l’édifice, vous pouvez admirer de nombreuses fresques murales colorées représentant des scènes typiques de la vie camerounaise (la chasse, la pêche sur le littoral, les masques de sorcellerie, l’école, la récolte,...). A signaler également la parure des plafonds avec des pièces de bois représentant des événements importants dans l’histoire du Cameroun.

Pour s'y rendre : A Yaoundé, situé à proximité de l’ambassade de France et du ministère de la défense camerounaise sur le plateau Atémengué. Le monument est souvent fermé. Pour le visiter, il faut se renseigner auparavant auprès du gardien.

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Le massif du Mbapit

Le lac Nfou

Le massif du Mbapit est accessible à pied pour des randonnées dont la plus spectaculaire nous amène au lac de cratère Mfou (ou Nfou) entouré de falaises à pic. Personne ne peut descendre s’y baigner, dit la légende.

C'est par une petite promenade paisible, permettant de profiter du paysage verdoyant, que l’on rejoint les escaliers installés ici pour grimper la pente raide qui monte au rebord du lac de cratère. Là, une vue majestueuse s’offre à vous.

Le lac circulaire occupe le fond d’un cratère dont les parois, verticales, dominent le lac. Au fond, nous distinguons des oiseaux, et quelques arbres qui baignent dans la tranquilité. La légende dit qu’un cailloux lancé ne trouble pas l’eau.

La petite randonnée pour faire le tour du lac s’impose, malgré la raideur de la première pente. Mais de l’autre côté du volcan, le vue change et vous pourrez apercevoir la plaine et les nombreux anciens cratères, intensément cultivés grâce à une terre volcanique très riche. Dans le lointain, la massif du Nkogam aux versant verticaux se découpe tel une citadelle imprenable.

Côté Mbapit, c’est deux petits villages Mbororos qui se trouvent accessibles à proximité du lac, mais dans le lointain, on peut distinguer d’autres villages, sur le plateaux au pied du sommet du massif. Ces villages sont typiques de cette ethnie musulmane du nord, éleveurs de boeufs, qui vivent dans des cases circulaires en terre séchée et toit de chaume conique.

La randonnée vers le sommet du massif est nettement plus dure. Cela commence par une brave montée vers le plateau, puis après avoir atteint un second cratère, il faut monter à travers pente vers le sommet qui semble s’éloigner sans cesse. Etonnement, si au niveau du lac, en bas, la végétation était basse et constituée d’herbes, sur le plateau et le sommet subsistent quelques forêts qui enchantent le lieu.

Pour y accéder : Situé à 1h30 de voiture de Dschang sur la route de Foumbam, 40 minutes de Bafoussam, il faut prendre une piste bien aménagée à 3,5 km de la sortie de Foumbot, sur la droite, juste après le panneau "33km de Foumban".

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Mines d'or artisanales - Batouri

Une mine d'or dans la région de Batouri

Une mine d'or dans la région de Batouri

Dans la région de Batouri, il est possible de visiter des mines d'or artisanales. Il en existe plusieurs, susceptibles de se déplacer dans le temps. Renseignez-vous sur place pour connaître les positions actuelles de ces orpailleurs artisanaux.

L'extraction est à 100% manuelle et ne nécessite que quelques pelles et bassines. En fin de journée, les orpailleurs artisanaux vendent, sur place, leur production journalière à des traders équipés de balances électroniques.

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Le parc national du Mont Manengouba

Les lacs jumeaux

Le mont Manengouba est un volcan éteint (altitude : 2411 m) situé dans la province du Littoral, non loin de Nkongsamba. Il est entouré d'une épaisse forêt tropicale.

Le parc de Manengouba est un lieu propice au trekking et à la découverte : un campement situé à 1.800 mètres vous accueille, d'où vous pourrez réaliser des ballades à pied ou à cheval jusqu'aux lacs jumeaux, situés sur les hauteurs du mont Manengouba, formés dans des cratères de volcan. Le lac femelle avec ses eaux bleues se présente sous la forme d’une Afrique renversée, plus accessible car se situant au dessus d’une colline alors que le lac mâle avec ses eaux de couleur verte, moins grand et dont la forme est ronde se trouve encastré entre 2 collines qui rendent son accès difficile.

Vous pourrez admirer la rivière sacrée, vous baigner près de la cascade, admirer les paysages éblouissants, visiter le village des Bororos, rencontrer les membres de cette tribu musulmane qui vivent dans leurs maisons traditionnelles typiques en bois. Les soirées de contes et danses traditionnelles à la belle étoile, autour du feu de bois resteront gravées à jamais dans votre mémoire.

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Musée La Blacktitude

Musée La Blacktitude

Depuis le 23 octobre 2008, la ville de Yaoundé accueille un nouveau musée que sa fondatrice, également vice présidente de l’ICOM (International Council or Museum) Cameroun, Sa Majesté Fô Nab Ngo I Nana Sunjio Agnès, a baptisé Musée La Blackitude. Membre de la famille royale Bahouoc, elle a hérité des collections d’objets d’art de son père et des rois d’autres chefferies du plateau bamiléké. En mars 1998 elle décide de réaliser son projet de musée afin de conserver, documenter, valoriser et diffuser les arts et cultures du Cameroun et de l’Afrique dans tous leurs aspects. Le musée abrite des objets d’art provenant en majorité des Grassfields mais aussi des ethnies Fang-Beti. Il présente aujourd’hui une belle collection de statuettes, statues de bois et de bronze, des costumes de danse traditionnelle, des rituels en bois et en céramique, des masques, des attributs de pouvoir, du mobilier royal... Parmi tous ces objets se trouve une toile sur laquelle est peint le portrait de Sa Majesté Fô Nab Ngo.

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Musée des arts et traditions Bamoun

Il s’agit d’un bâtiment quelconque, au toit de tôle, avec une façade blanche, auquel on accède par un escalier. Il est situé à un kilomètre environ du Palais royal, au bout d’une place bordée de nombreuses galeries et ateliers d’artisanat et au milieu de laquelle trône un grand baobab. L’accès se fait au niveau de la préfecture : en tournant à droite, on arrive sur un chemin de terre, la rue des artisans, qui conduit tout droit au musée. Il n’y a pas de prix fixé pour la visite. Le musée, fondé en 1930 par Mose Yepap, un collectionneur talentueux, est petit mais vaut le détour, car il possède une riche collection d’objets d’art, bien mis en valeur et que l’on peut observer de très près. On peut y admirer les masques de terre et les jarres destinées à chauffer le vin de palme et de raphia ou bien encore les nombreux gongs gravés, offerts par le roi aux notables en récompense de leur courage à la guerre, ou les pipes géantes en bronze ou en terre cuite. Sur leurs fourreaux sculptés figurent des crapauds, symboles de fertilité, des araignées, symboles de patience et de travail ou de sagesse, des singes ou des serpents à deux têtes. De nombreuses fresques sculptées rappellent les guerres contre les Foulbé et les scènes traditionnelles de la vie bamoun : guerre, mariage, cérémonies royales.

Le guide est d’une grande utilité pour déchiffrer les significations des sculptures ou rappeler que les Bamoun connaissaient les secrets de la forge bien avant l’arrivée des Allemands. Les salles annexes reconstituent les pièces d’une maison bamoun : la cuisine, la salle de retour de guerre, la chambre du notable et son lit à roulettes, recouvert d’un drap en écorce.

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Musée des Civilisations

Musée de Dschang

Le musée des Civilisations, édifice symboliquement fort dans le site verdoyant du lac de Dschang, est un équipement culturel inédit en Afrique centrale. Ouvert en 2010, Ce musée permet de découvrir en un même lieu l’extrême diversité de la culture et de l’histoire du Cameroun. Sa visite est indispensable pour mieux comprendre le Cameroun, ses habitants et leurs cultures. A travers une exposition de plus de 1 000 m², il présente l’histoire du Cameroun, depuis la préhistoire à aujourd’hui en passant par la traite négrière, la triple colonisation et l’indépendance. Il nous fait découvrir ensuite les peuples de la Forêt, du Littoral, de la zone soudano-sahélienne et de l’Ouest. Dans le joli hall d'entrée, une sélection importante de cartes postales et de tableaux fait de l'oeil aux visiteurs.

Pour s'y rendre : Le musée est situé au bord du lac municipal de Dschang juste à côté de l’Alliance Franco Camerounaise et sur la route menant à Bafoussam. Un parking est aménagé pour les véhicules ainsi qu’un ensemble de boukarous regroupant plusieurs artisans. Il est possible de réaliser des visites en groupe (à partir de 10 personnes). Contactez le service d’accueil du musée au 77.31.17.77 ou 94.48.29.35 ou 99.31.48.07. Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 9H à 18H.Le tarif est de 2.000 FCFA pour les adultes nationaux, 3000 FCFA pour les internationaux, 1.000 FCFA pour prendre des photos, 15.000 FCFA pour filmer en vidéo.

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Musée du Palais du Sultan Bamoun

Musée du Palais Royal à Foumban

Particulièrement attaché à la culture bamoun, le roi réserva dès l’achèvement de son palais, dans les années 1920, une partie de l’établissement au musée royal actuel. Une grande tapisserie de Njoya et le brancard où est mort son fils (en 1992) accueillent les touristes au début de la visite. Les coiffes traditionnelles, cloches, chasse-mouches et masques de danse qui ornent les vitrines datent souvent des siècles antérieurs. Très bien conservés, ils sont réutilisés lors des grandes fêtes et donnent au musée un aspect vivant. La visite, très bien organisée, tourne autour des deux piliers de l’histoire bamoun, la royauté et la guerre.

Une pièce au centre du musée expose l’habit d’intronisation du roi. Ce sont deux capes confectionnées en plumes d’oiseaux nocturnes et que revêt l’héritier, désigné parmi les fils de la femme de sang royal du roi. Le souverain actuel s’appelle Ibrahim Mbombo Njoya. Il est toujours accompagné de sa soeur institutionnelle, soeur de même père qui joue auprès de lui un rôle de conseillère. Le manteau de panthère, de couleur rouge, ornement royal principal, commence par une peau de bête devant le trône, puis s’étale sur 15 m et seul le roi a le droit d’y marcher. De chaque côté du trône, sont disposés les deux boucliers avec le serpent à deux têtes, symbole de la puissance du roi. D’autres animaux apparaissent avec récurrence, notamment l’araignée, symbole de l’ardeur et du travail, ou l’abeille. Les légendes sur les rois bamoun sont également retranscrites dans les différentes salles du palais, dont celle du roi géant, Mboumbouo. Son immense masque-portrait occupe le mur d’une salle qui lui est consacrée. On raconte que ce roi, qui, grâce à ses conquêtes, fit passer son territoire de 500 km2 à 7 500 km2, mesurait plus de onze mètres et pouvait s’accouder sur le toit du palais. Pour justifier la légende, des pipes de deux mètres furent construites...

La salle des sociétés secrètes révèle quel rôle elles tenaient quand le royaume était à son apogée. Chargés de protéger le roi et la coutume, ses membres apparaissaient toujours voilés lors des grandes cérémonies. Peuple fier et guerrier, les Bamoun avaient pour habitude d’orner leur calebasse avec les mâchoires inférieures de leurs adversaires, calebasses dont de nombreux exemplaires sont exposés au musée, aux côtés des doubles cloches, dont le timbre motivait les guerriers lors des combats, ou des cottes de mailles. Fait étonnant, les femmes partaient au combat comme les hommes. De nombreux crânes animaliers trônent également dans les différentes salles du musée, dont de très impressionnants crânes d’hippopotames que les chasseurs offraient en présent au roi. Dans la salle en bas du palais, se trouve une série de trônes dont celui extrêmement moderne de l’actuel roi. En cuir, il contraste avec les autres sièges royaux qui sont de confection traditionnelle, avec des perles, des cauris, les deux jumeaux et les défenses d’éléphant. Le trône du roi Njoya est particulièrement beau, tout en perles, avec deux jumeaux derrière et deux jumeaux devant qui servent de repose-pied. L’un des jumeaux derrière le fauteuil tient une corne à boire. On y voit aussi une femme qui porte un panier de fruits. Les sièges sont toujours encadrés d’énormes défenses d’éléphant, qui pèsent jusqu’à 150 kg. À l’intérieur du Palais royal, la cour de justice traditionnelle traite les problèmes locaux, mais aussi les mariages. Les notables jugent d’abord et le roi tranche en dernier ressort. Le roi demeure une personnalité importante pour les Bamoun et le pouvoir central. Le roi actuel a passé toute une partie de sa vie au service de l’État, comme diplomate et ministre. Et tout homme politique recherche son appui, y compris les dirigeants étrangers. Une photo de Jacques Chirac en compagnie du roi clôt d’ailleurs la visite.

Les abords du musée fourmillent de boutiques d’artisanat, dont les pièces sont acheminées depuis tout le pays. Masques bafang ou foulbé, poignards choa… Le choix n’est pas aussi étendu qu’aux alentours de la rue des artisans, mais le négoce y est plus reposant.

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Nkolandom

Grottes de Nkolandom

A 18 km d’Ebolowa se trouve le Centre Touristique de Nkolandom, qui signifie Mont de l’élégance en langue boulou. Centre très agréable par sa propreté, son accueil symbolisé par la statue d’Adeline, la verseuse d’eau. Vous serez surpris de découvrir, au milieu d’une nature luxuriante, de nombreux rochers, grottes ou statues qu’un guide vous fera visiter.

A l'entrée du village, la rivière Mezondo (Affluente de la seng qui se jette dans la Mvila), aux eaux chantantes vous accueille et vous souhaite la bienvenue, comme indiqué sur la plaque sur sa berge. Aussitôt le cours d'eau franchi, la route continue à se dérouler et à dérouler les premières attractions. Tour à tour les grottes de Nkolandom vous acceuillent. Parmi elles: la grotte du berceau, la grotte du tribunal coutumier, la grotte aux écritures, le pic d'adjap, les grottes de Nkomeyos et, un peu plus loin, le pic d'Ako'okas, sans oublier la magnifique résidence coloniale de sa Majesté Pierre Nna Nsengue (décédé en 1943, ancien chef supérieur de 1er degré Fang-boulou) à 5 km de Nkolandom, qui avait épousé la soeur cadette du chef de 3eme degré Jacques Fame Ndongo I (1893-1949) de Nkolandom.

Un tour au musée historique de Nkolandom situé au centre du village permet de découvrir et d’admirer un lieu de préservation, de conservation et de diffusion de l’histoire et de l’art du peuple Beti Fang Boulou. Des objets d’arts ancestraux sont exposés, en l’occurrence des écorces battues, les attributs des chefs traditionnels, des vestiges d’animaux mythiques comme l’éléphant ou des félins de la forêt. Les autres aires géographiques du Cameroun ne sont pas en reste : de la région des Grassfields, en passant par l’aire soudano-sahélien, les visiteurs peuvent contempler les masques et sculptures Bamileké où les costumes traditionnels du Grand-Nord.

Pour s'y rendre : A partir d’Ebolowa prendre la direction de la frontière gabonnaise sur 15Km puis tourner à gauche au niveau du panneau pour 3km. La totalité de la route est bitumée.

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Pagode de Douala

La pagode de Douala

Le palais des rois Manga Bell, surnommé La Pagode en raison de son architecture, est une des figures emblématiques de Douala. Il est situé dans le quartier administratif de Bonanjo, à l’angle de la place du Gouvernement. Le surnom de Pagode vient de l’écrivain français Louis Ferdinand Destouches, plus connu sous le nom de Céline, qui a séjourné à Douala de 1916 à 1917 et qui le désigne ainsi dans son roman Voyage au bout de la nuit.

La Pagode fut construite en 1905, pendant la période allemande, par Auguste Manga Ndoumbé à son retour d’Angleterre où il avait fait ses études de commerce à l’université de Bristol. A cette époque le style indien et asiatique était très en vogue. Son fils Rudolf Douala Manga Bell, 12ème de la dynastie, eut un règne très court : 1908-1914. Il fut destitué, accusé de trahison et finalement pendu par les allemands le 8 août 1914. Il a été déclaré héros national en 1985 par le Président de la république camerounaise.

A l’arrière du palais se trouve le tombeau des rois Bell. Ce tombeau a été inauguré en 1936 par le prince Alexandre Ndoumba Douala premier représentant du peuple camerounais à siéger à l’Assemblée Nationale française. Dans les années 1920, la Pagode a abrité les bureaux de la compagnie forestière Sangha Oubangui ainsi que le siège de la société navale de l’ouest. Le hangar a permit au premier cinéma de Douala, Le Paradis, de voir le jour. Le dernier étage de la Pagode a accueilli le restaurant La Croix du Sud. Elle abrite actuellement l’espace Doual’art grâce à l’initiative de Marilyne Douala Bell, une des petites-filles de Douala Manga Bell.

Pour y accéder : Si vous arrivez par la route de Yaoundé, suivez la voie rapide qui longe l’aéroport puis au carrefour à l’entrée de Douala, prendre à gauche l’avenue Charles de Gaulle. Vous traversez le quartier Bonanjo et arrivez à la place du gouvernement où se trouve la Pagode. Si vous arrivez du pont du Wouri, prendre à droite après le pont l’avenue général Leclerc qui longe le port de commerce puis au niveau de la cathédrale de Douala, prendre à droite vers Bonanjo la rue Joss.

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Palais du Sultan Bamoun

Foumban, le Palais du Sultan Bamoun

Indiquer l’emplacement du palais est dérisoire, tant les rabatteurs et autres guides occasionnels alpaguent les touristes pour leur proposer sa visite. Service bien inutile, puisque le palais dispose de son propre guide. Face au marché, une grande arche ouvre sur la cour où une statue du roi Njoya, bâtisseur du palais, salue les visiteurs. Dans cette cour a survécu un vieux mur où les administrateurs coloniaux (allemands puis français) successifs sont recensés. Et quelques noms chatouillent la mémoire des passants français : Mendès, Mollet… Les cases des femmes du Sultan et de ses notables se dressent tout autour du palais, dont la construction remonte au début du siècle dernier. 1917 exactement. Très impressionné par la magnifique résidence du gouverneur allemand de Buéa, Njoya Ibrahim, le plus célèbre et le plus grand roi bamoun, décida alors de faire construire une grande bâtisse en dur pour mettre fin aux incendies qui ravageaient régulièrement son palais, alors fait de bambous et de chaume.

Quelque peu mégalo, le roi construisit lui-même les plans du palais. Mais ce n’était pas un architecte, s’amuse souvent le guide, quand les visiteurs s’étonnent de découvrir les colonnes éparpillées et les murs penchés du bâtiment. Mélange étrange de demeure orientale et de château médiéval, le palais fut achevé en 1921. Grâce à un projet financé par l’Unesco, il fut entièrement rénové au début des années 1990 pour lui redonner tout son éclat d’autrefois. La grande salle du palais n’est accessible qu’un court instant, mais les hauts plafonds et les immenses colonnes qui s’y succèdent y font régner une atmosphère à la fois lugubre et solennelle, une atmosphère d’un autre temps. Les escaliers qui courent le long des murs mènent aux chambres royales, ajoutant un peu plus à l’ambiance si spéciale qui règne dans la salle.

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Parc de Bouba Ndjida

Le Parc de Bouba Bjida

Le Parc National de Boubandjida était autrefois le territoire de chasse du Lamido Bouba N’Djidah, Sultan de Rey Bouba, dont il tire son nom. Il est devenu parc national en 1968. Sa végétation est principalement constituée de savane arbustive de type soudano-guinéen et couvre une zone de 220.000 hectares aux paysages et aux reliefs variés entrecoupés de nombreux cours d’eau saisonniers, les mayos.

Le parc a conservé une faune d’une richesse et d’une diversité remarquables. Il abrite toutes les espèces propres à l’Afrique Centrale, notamment l’Eland de Derby, la plus grande, la plus majestueuse mais aussi la plus farouche des antilopes d’Afrique. On peut également observer d’autres espèces telles qu'éléphants, girafes, lions, panthères, buffles, hippotragues, bubales, damalisques, cobes de Buffon, cobes Defassa, redunca, guibs harnachés, céphalophes de Grimm, céphalophes à flancs roux, hyènes, babouins, vervets, patas, colobes, oryctérope, serval, phacochères,...qui sont également très abondamment représentées.

Le Parc de Bouba Ndjida

Pour les amateurs d’ornithologie plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux offrent à elles seules les raisons d’un voyage. Parmi elles les plus grandes comme le jabiru ou le marabout, le Calao géant d’Abyssinie, les rapaces et charognards, les aigles pêcheurs, bateleurs, martiaux et vautours chauves, mais également des espèces plus petites telles que les éclatants rolliers d’Abyssinie ou les guêpiers verts et écarlates. Vraisemblablement le parc à voir lorsque l’on est au Cameroun car avec un peu de chance on peut y voir quasiment toutes les espèces présentes dans le pays. Cela n’est pas dû au hasard mais grâce à l’investissement permanent de Paul Bour qui a crée près de 700 kilomètres de pistes pour permettre la découverte de la faune et de la flore de ce parc.

Le Parc de Bouba Bjida

Sur le plan de l’accueil, le lodge est un pittoresque ensemble de 8 boukarous de pierre, inspirés de l’architecture locale. Il est installé au coeur du parc à l’ombre de la forêt galerie qui borde le Mayo Lidi, cours d’eau saisonnier qui traverse le parc d’Est en Ouest et dont le nom signifie la rivière aux poissons en fulfuldé, le dialecte local. Malgré des conditions d’approvisionnement logistique extrêmes, le service est remarquable grâce au dévouement permanent de toute l’équipe.

Les formalités d’accès au parc se font au village de Koum. Il faut compter 3.000 FCFA/jour par adulte et 2.000 FCFA/jour pour un véhicule. Les appareils photos et caméras sont également soumis à une taxe de 2.000 et 3.000 FCFA. Le 4 x 4 est indispensable pas uniquement pour rejoindre le parc mais pour pouvoir se déplacer à l’intérieur. En effet, plusieurs mayos sillonnent le parc et leur traversée est souvent délicate surtout en saison sèche avec du sable particulièrement piégeant. Les traversées du Mayo Lidi et du Mayo Ndemsa sont particulièrement délicates sans véhicule adapté. Le parc n’est ouvert que de décembre à mai pendant la saison sèche. Ici les températures sont extrêmes avec une moyenne supérieure à 40°C. Il faut donc s’équiper en conséquence même si le lodge veille à fournir tout ce qu’il faut aux visiteurs. Attention cependant, les boukarous n’ont pas de climatisation car les installations électriques sont insuffisantes.

Pour s'y rendre : C’est certainement le parc le plus difficile à rejoindre. Si vous venez de Garoua, il faut compter 6 bonnes heures de routes mais surtout de pistes. La piste est particulièrement difficile entre Guidjiba et le pont sur la Bénoué lors de la traversée du parc du même nom. Ensuite la piste s’améliore mais arrivé à Koum, il faut compter encore 2 heures pour rejoindre le campement situé à seulement 40 Km. Autre solution, venir de Ngaoundéré. Il faut alors compter 5H30 grâce à l’ouverture de la nouvelle route de Touboro. Arrivé à Home prendre la piste vers Ndop puis remonter vers Gaba. Prendre à droite vers Koum.

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Parc national de Campo Ma'an

Parc national de Campo Maan

Situés à l'extrême sud du Cameroun, le long de la frontière avec la Guinée Équatoriale, et bordés à l'ouest par l'Océan Atlantique, le parc national de Campo-Ma'an et sa zone périphérique couvrent une superficie d’environ 700.000 hectares (264.064 ha pour le seul parc). Il a été créé en 2000 dans la foulée du Sommet de Yaoundé sur la protection des forêts d'Afrique centrale. Il abrite de nombreuses espèces d'animaux menacés comme l'éléphant, le gorille, le mandrill ou le chimpanzé, ainsi que des plantes qu'on ne trouve nulle part ailleurs.

Le tarif de visite du parc est de 5.000 FCFA par jour et par personne et 2.000 FCFA par véhicule et par jour, accompagnement d'un guide local et d'un garde forestier : 10.000 FCFA par jour.

Ecotourisme

Le projet du WWF travaille activement à répertorier les principales curiosités du parc et de sa zone périphérique et à identifier de possibles circuits touristiques. Parallèlement, le projet fournit un appui à la mise en place des infrastructures communautaires de base et à l'amélioration de la capacité d'accueil des villages. Ainsi, l'écotourisme a été développé à Ebodjé, basé sur la protection des tortues marines.

Campement Mohombo à Campo Beach

Le campement de Mohombo a aussi vu le jour : Situé à Campo-Beach à 4km de Campo, le campement écotouristique de Mohombo est logé à l'estuaire du Ntem qui sert de limites naturelles entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Les deux éco-loges et une paillote qui constituent le campement ont été construits en 2006 avec l'assistance technique et financière du WWF.

Les éco cases sont gérés par les communautés locales elles-mêmes à travers un Groupe d'Initiative Communautaire. Une partie des recettes générées est utilisée pour le fonctionnement du campement et l'autre partie sert à financer les activités de développement local. Grace aux revenus générés en 2007, la communauté a ainsi pu financer la construction d'un point d'eau dans le village et a contribué à l'entretien de la route Campo-Beach - Campo. Cette initiative écotouristique a contribué à accroître l'intérêt des populations de Mohombo pour l'écotourisme et la conservation de la nature.

On peut y loger pour 5.000 francs CFA la nuit. La structure gestionnaire est GIC Motours (tél. +237/96.48.37.63 - 96.71.01.87).

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Parc de la Bénoué

Parc de la Bénoué

Ancien domaine privé de chasse du Lamido de Rey Bouba, le parc de la Bénoué devient réserve de faune en 1932, avant d’être transformé en parc national en 1968. D’une superficie de 180.000 hectares, il est actuellement géré par un conservateur assisté par des gardes chasses. On trouve assez facilement des cobs de Buffon, des cobs defassa, des bubales, des hypotragues, des girafes, des céphalophes, des hippopotames et de nombreux singes . Avec de la chance on peut voir des lions, des buffles, des éléphants, des élands de Derby. On y trouve également 300 espèces d’oiseaux et 75 espèces de poissons.

Le parc dispose de 3 campements gérés par l’Etat. Le campement du Grand Capitaine dispose de 8 chambres, le campement de chasse du Bel Elan de 2 chambres et le campement du Buffle Noir de 32 chambres et un bar restaurant. D’une manière générale les campements sont très rustiques mais ont le mérite d’être situés au coeur du parc.

Bien que disposant du statut de parc national, il souffre d’un manque d’entretien flagrant aussi bien au niveau des campements que de l’aménagement du parc pour les touristes. La Bénoué est surtout intéressant pour ses nombreuses mares aux hippopotames qui permettent de les observer de très près. Seul le campement du Buffle Noir offre le minimum de confort. La propreté du site est approximative et les services minimalistes. Enfin, si vous êtes un accroc du téléphone portable, pas de réseau disponible sur le campement. Cependant, un point sous un arbre permet de capter épisodiquement une liaison. Cet arbre connu sous le nom de call box vous sera indiqué par le personnel du campement. Le campement est ouvert de novembre à mai

Le paiement des droits d’accès se fait auprès du conservateur au campement du Buffle Noir. Par jour les tarifs sont les suivants : 5.000 FCFA par parsonne, 2.000 FCFA par appareil photos ou caméra, 2.000 FCFA pour le véhicule, 3.000 FCFA pour le guide/pisteur

Pour s'y rendre : Il faut prendre la N1 et compter 124 Km de route depuis Ngaoundéré ou 169 Km depuis Garoua pour arriver à Banda, unique point d’accès recommandé pour les visiteurs. Les 3 autres entrées sont à déconseiller compte tenu du très mauvais état des pistes. Il faut ensuite faire 34 Km de piste parcourus en 45 minutes, avant d’arriver au campement du Buffle Noir.

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Parc de la Méfou

Parc de la Méfou

Le parc national de la Méfou a été crée en 1999 dans le cadre d’un partenariat entre le MINFOF (Ministère des Forêts et de la Faune) et l’ONG CWAF (Cameroon Wildlife Aid Foundation). Sur une superficie d’environ 1050 hectares, il s’agit d’accueillir les primates récupérés lors des saisies des douanes ou retrouvés mutilés au bord des routes ou des chantiers. Ce parc sert également de transition avant de réintroduire un animal ayant séjourné au zoo. On retrouve principalement des gorilles et des chimpanzés.

Le parc est constitué d’une zone vie où l’on est accueilli par des guides qui vous accompagneront durant toute la visite. On retrouve également dans cette zone, la nursery et la quarantaine où sont placés les animaux récupérés. Il y a ensuite plusieurs enclos dont un pour les gorilles excentré par rapport aux autres. Le parc est également très intéressant pour observer les oiseaux et la nature assez florissante quelque soit la saison.

La visite accompagnée dure entre 1 heure et 1heure 30. Le parc se situant en pleine forêt, il est conseillé d’avoir une tenue adaptée. Prévoir également des répulsifs contre les divers moucherons ou moutmouts assez pénibles en fonction de la saison. L’utilisation d’un 4 x 4 est préférable, surtout en saison des pluies. Enfin, le repas des animaux ayant lieu vers 16H00, c’est la période propice pour mieux les observer.

Pour y accéder : A partir de Yaoundé prendre la direction Mbalmayo. Après le péage situé au niveau de l’aéroport de Nsimalen, il faut compter environ 9 kilomètres. Vous apercevrez sur votre gauche au niveau d’un village un carrefour avec 2 panneaux indiquant la direction du parc. Attention, les panneaux étant verts sur fond vert, ils sont peu visibles. Il faut ensuite faire 5 kilomètres de piste où la direction du parc est bien indiquée par des panneaux. Les frais de visites sont de 5.000 FCFA par personne. L’utilisation d’un appareil photo ou d’une caméra est soumise au paiement d’un droit de 5.000 FCFA par appareil.

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Parc de Waza

Parc de Waza - Antilopes

Le parc de Waza a initialement été créé en 1934 avant de devenir officiellement un parc national à la fin des années soixante. Grand de 170.000 ha, c'est la plus célèbre réserve animalière du Cameroun. Le parc abrite un grand nombre d’espèces : éléphants, lions, girafes, cobs de buffon, gazelles, hippopotames... et de nombreux oiseaux : autruches, pélicans, hérons, marabouts... Le parc dispose de pistes convenablement entrenues, un véhicule 4x4 est cependant recommandé. Des guets surélevés, accessibles en voiture, ont été aménagés près des points d'eau et offrent de belles vues d'ensembles. Visitez le parc très tôt le matin et en fin de journée, en dehors des grosses chaleurs de midi où même les animaux restent abrités. Le parc est accessible quasiment toute l'année; la meileure période est cependant la saison sèche (janvier à mai). Plus la saison sèche avance, plus les animaux se concentrent autour des points d'eau non asséchés. La visite se fait obligatoirement avec un pisteur qui saura vous orienter et vous expliquer la faune et la flore. Prévoyez sa place dans votre véhicule! Le parc est à 2 heures de route de Maroua. Un joli campement au confort rudimentaire se trouve à 200 mètres juste en face de l'entrée du Parc. Nous vous recommandons d'y passer une nuit pour pouvoir accéder au parc aux premières heures de la journée. Prévoyez 5.000 francs CFA de droit d'entrée par personne et par jour (tarif non résident) et 5.000 francs CFA pour le pisteur. Il y a également une petite taxe à payer pour les appareils photo et caméras vidéo.

Lors de votre visite, faites preuve de patience. Les animaux sont présents mais se font souvent désirer. C’est au moment ou vous commencez à désespérer que vous verrez surgir devant vous un troupeau d’éléphants ou des lions. Ne cherchez pas à vous aventurer hors des pistes, ce qui est interdit : les animaux se déplacent indifféremment dans la savane et sur les pistes. Vous pourrez très bien en apercevoir à proximité des entrées et ne rien voir en plein centre du parc. Pensez à vous équiper de téléobjectifs ou de jumelles. Prévoir également de quoi lutter contre le soleil et la chaleur très intense en saison sèche. Pour l’hébergement, possibilité de se loger dans les boukarous du campement de Waza situé sur une colline face à l’entrée du parc. Depuis la terrasse du restaurant la vue sur la savane est magnifique. Les boukarous sont rustiques mais permettent un repos réparateur après une journée de voyage. Il y a également un restaurant correct qui peut vous préparer des repas froids pour les safaris. Attention, il est strictement interdit de camper dans le parc qui est fermé à partir de 18H00.

Pour y accéder : Par la nationale 1 soit en provenance de Maroua, via Mora, soit par Kousseri. Attention la route bitumée se dégrade de plus en plus rallongeant d’autant les durées de trajets. Il y a deux entrées pour le parc, l’entrée nord qui est la principale et l’entrée sud très rudimentaire. Privilégier l’entrée nord pour recevoir un maximum de conseils

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Parc National de Korup

Le parc national de Korup

Le parc est unique en son genre. Il couvre 1260 km² et est considéré comme l’une des plus belles et plus vieilles forêts tropicales humides du monde. La richesse de sa faune et de sa flore réside dans le fait qu’il a survécu à l’âge glaciaire et aujourd’hui il ressemble à un musée de plus de 60 millions d’années. Plus de 400 essences d’arbres et de nombreuses plantes médicinales y ont été identifiées. On y a notamment découvert une liane (Aucistraladus korupensis) qui aurait des effets positifs dans le traitement contre certains cancers et contre le VIH.

Quant à la faune, on y dénombre plus de 300 espèces d’oiseaux à l’intérieur du parc et 100 autres dans les environs, 174 reptiles et amphibiens et 140 espèces de poissons qui peuplent les nombreux cours d’eau. Aménagé comme une réserve de faune naturelle, on y trouve quelques éléphants, buffles, antilopes, léopards ou chimpanzés. On y retrouve aussi plus de 25% des espèces de primates d'Afrique.

Certaines zones du parc ont été aménagées pour faciliter l’accès aux curiosités, notamment la visite de la canopée sur des ponts suspendus. Il est également possible de faire des excursions fluviales à la découverte des pélicans et villages de pêcheurs.

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Parc national de Lobéké

 

Parc de Lobéké

 

Le Parc de Lobéké

Le parc National de Lobéké, qui fait partie du bassin du Congo, est situé à l’extrême Sud-est du Cameroun. Il couvre une superficie de 217.854 ha. Crée le 19 mars 2001, la gestion du Parc s’inscrit dans le cadre de l’initiative de conservation transfrontalière, connue sous le nom de Tri-national de la Sangha (TNS). C’est un paysage prioritaire de conservation de la biodiversité qui regroupe, en plus du Parc National de Lobéké, les aires protégées de Dzangha-Sangha (RCA) et Nouabalé-Nkoki (Congo Brazzaville). Lobéké dispose d’un réseau de clairières marécageuses en particulier sur le flanc oriental du parc.

Sites éco-touristiques :

  • Djembé est un camp basé sur les rives de la rivière Sangha, frontière naturelle entre le Cameroun, la République Centrafricaine et le Congo Brazzaville. Sur la base de Djembé, on rencontre des espèces sauvages comme l'éléphant, le gorille, le sitatunga, le buffle, le bongo et le sanglier. Les touristes en visite à Djembé, attestent avoir rencontré les éléphants se nourrissant de bambou, des gorilles baragouinant, séquestrés dans les fourrés et les buffles féroce péniblement sur la route qui mène au camp de base. Djembé est relié à un réseau de sentiers qui conduisent vers 4 petites clairières régulièrement visitées par les gorilles et les éléphants. A partir de Djembé, les touristes ont le privilège de contempler les éléphants de forêt qui traversent la rivière Sangha dans un couloir de migration entre les 3 aires protégées du TNS. Les touristes ont également la possibilité de pratiquer la pêche sur la rivière Sangha et de remonter le cours dudit fleuve en pirogue, apercevant ainsi le paysage pittoresque qu'offre la région.
  • Des clairières forestières de grande superficie parfois la taille d'un terrain de football, se trouvent dans le Parc National de Lobéké. Ces clairières, encore appelées Bai, sont riches en salines. Elles constituent de véritables attractions pour la faune. Les clairières sont de grandes savanes herbeuses, possédant une végétation unique, que l’on retrouve au coeur des massifs forestiers. Ces espaces sont sollicités par les mammifères comme les éléphants, les gorilles, les buffles, les antilopes, les bongos et les sitatungas pour leur alimentation. A Lobéké, 6 clairières font l’objet d’une surveillance particulière. Ce sont les clairières de Bolo, de Djangui, de Ndangaye, de Ngoa, de Djaloumbe et la Petite Savane. Des tours d'observation (miradors) ont été construits dans ces Bais. Les miradors sont des structures en bois qui servent de plate-forme pour l'observation des animaux en visite dans les clairières. Ces structures sont capables de supporter le poids de 5 personnes.
  • Bolo est une clairière marécageuse située au sud-ouest du Parc. Elle est accessible à partir Mambélé (65 km par la route et 3 km de randonnée). Le sitatunga est l'espèce dominante de la faune susceptible de se trouver dans cette clairière à tous moments. Les éléphants y déambulent de temps en temps pour profiter de la saline de Bolo. Chaque année, entre janvier et juillet, les buffles visitent aussi Bolo ; tout comme les perroquets gris d'Afrique qui y opèrent des envahissements sporadiques. Les touristes peuvent aussi visiter les chutes de Bolo à quelques 3km de la piste qui mène à la clairière.
  • Ndangaye est situé au nord-ouest de Lobéké. Clairière entièrement marécageuse, Ndangaye est réputée pour ses sitatungas et des sangliers. Les gorilles et les buffles complètent le tableau des visiteurs réguliers.
  • Ngoa est la plus vaste clairière de Lobéké. C'est un point de convergence pour les espèces fauniques (éléphants de forêt, gorilles, sitatungas, singes, sangliers). Situé au nord du Parc, Ngoa est totalement inaccessible en saison des pluies.
  • La Petite Savane est une clairière marécageuse qui se trouve à environ 47 km de Mambélé. Elle est régulièrement visitée par quelques 14 groupes de gorilles de plaine. Très difficile à observer, les gorilles de la Petite Savane se laissent facilement effrayer par le moindre bruit ou les indices de la présence humaine. La probabilité de rencontrer les éléphants de forêt est forte. Parfois, ils arrivent en groupe de cinq et passent quelques temps dans la clairière. Ils y effectuent aussi des visites nocturnes. La Petite Savane est aisément accessible à partir de Mambélé. Les touristes peuvent faire 41 km en voiture et 6 km à pied. La Petite savane est équipée d'un mirador qui facilite l'observation des animaux.
  • Djangui est une clairière marécageuse située au centre du Parc. C'est le lieu idéal pour les perroquets gris d'Afrique. Chaque semaine près de 200 perroquets et autres pigeons verts envahissent Djangui. Les gorilles et les éléphants aussi fréquentent cette clairière ; y compris les buffles et les singes colobes. Djangui est un véritable royaume de mammifères, de singes et d'oiseaux.

Pour y accéder : Le Parc National de Lobéké est accessible, tant par voie aérienne et fluvial que terrestre. Il se trouve à environ 824 km de Yaoundé, capitale du Cameroun. Sur ces 824 km de route, seulement 340 km sont recouvertes de bitume. Le reste est une longue piste carrossable, difficilement praticable sur certains tronçons en saison de pluies. Compte tenu des difficultés d’accès à Lobéké, la délégation régionale du Mintour à l’Est recommande l’itinéraire suivant : Transport Bertoua - Yokadouma

  • Au départ de Yaoundé ou de Douala, rallier d’abord Bertoua, capital Régionale de l’Est. Cette première étape peut durer 7 heures depuis Douala ou 4 heures depuis Yaoundé.
  • Une fois sur Bertoua, vous pouvez passer la nuit dans un des hôtels suivants recommandés par le Mintour : Mansa, Christiana, Bougogo, Talma hotel, Jordan hotel, Montagna, Hôtel de l'Est, Hotel le mirage, Royale hotel, La colombe, Universel hotel, Centre touristique, Complexe. Prenez ensuite contact avec la délégation Régional du Mintour : siège Camp Sic, téléphone +237 22 24 16 68.
  • Avec leur aide vous allez organiser votre voyage pour la seconde étape : Yokadouma. La route ne fait que 300 km, mais le voyage de peut durer 7h en fonction de l’état de la route.
  • A Yokadouma, vous pouvez passer la nuit dans un des hôtels suivants : L’Eléphant,libeta, la cachette.
  • De Yokadouma vous pouvez maintenant rallier Mambele où vous trouverez le camp de base du WWF, du Minfof et un confort minimum. Environ 200km à partie de Youkadouma, cette partie du trajet peut vous prendre jusqu’à 6 heures en raison du mauvais état de la route.
  • C'est à partir de Mambélé que vous pourrez alors faire des excursions dans le Parc en compagnie des guides ou des éco-gardes.

Tarif : 5.000 FCFA par personne et par jour, 2.000 FCFA par jour pour le véhicule, 2.000 FCFA par jour par appareil photo. Bungalow : 10.000 FCFA par nuit par personne, pour louer une tente : 2.000 FCFA, pour dormir en tente : 3.000 FCFA par nuit par personne.

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Pic de Mindif

Pic de Mindif

A 25 kilomètres au sud-est de Maroua. L'ascension de la dent de Mindif, un énorme pic rocheux, reste le plus grand challenge en Afrique centrale et occidentale.

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Le poivre de Penja

Poivre de Penja

A penja, petite ville située entre Mbanga et Loum dans le Moungo, vous pourrez visiter les plantations de poivre de Penja, poivre considéré comme l'un des meilleurs. Sa renommée internationale date du début des années 70 et elle a longtemps été portée par la plantation Aubriet. Grâce à un terroir volcanique naturellement riche et équilibré, le poivre de Penja est exceptionnel par son caractère et sa saveur.

Spécialement cultivé et sélectionné selon les traditions ancestrales de Penja, il jouit d'un énorme succès auprès des connaisseurs.

Le poivre blanc de Penja s'appelle aussi "Poivre des oiseaux" parce que les oiseaux picorent les grains les plus murs sur les lianes, ingèrent le péricarpe et rejettent le noyau, naturellement transformé en poivre blanc. Le plus difficile est alors de rechercher ces grains, disséminés aux alentours de la plantation, pour les laver et les sécher.

Poivre de Penja

Le poivre est une plante rampante qui nécessite un tuteur. Au Cameroun, le tuteur est un arbre spécialement planté pour assurer ce rôle.

Le processus pour produire du poivre gris est assez simple : les grains de poivre à maturité sont ébouillantés une petite minute puis étalés au soleil pour séchage. Il ne restera plus qu'à écraser les grains une fois secs.

Vous pourrez acheter du poivre commercialisé sous le label Afidi.

Proche de Penja, sur la route de l'ouest, faites une halte pour visiter les plantations de fleurs Caplain. Des plantes surprenantes par leurs tailles, formes et couleurs sur plusieurs hectares.

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Poterie de Nsei Bamessing

Poterie Prespot de Nsei Bamessing

 

La province du nord-ouest possède une riche tradition de poterie artisanale, celle de Nsei-Bamessing en est un très bel exemple dont les produits sont commercialisés dans tout le Cameroun. La plupart des articles sont de style Nsei (nom de l’ethnie de cette région), mais ils fabriquent également des tuiles et tout autres objets à base d’argile. Pas d’outils mécanisés ou de four électrique, ici tout est fait à la main et de façon traditionnelle.

Pour s'y rendre : A partir de Bamenda il faut compter environ 45 minutes sans problèmes de circulation. Prendre la N11 direction Bambili pendant une bonne vingtaine de kilomètres. 5,5 Km après avoir franchi le col et traversé Sabga, vous arriverez à un carrefour avec un panneau indiquant la direction de la poterie de Nsei Bamessing. Jusqu’à ce carrefour la route est bitumée et en très bon état. Prendre la piste à droite sur environ sur 1200 m avant d’arriver à l’entrée de la poterie. Étant en zone anglophone, l’anglais est de rigueur. La route qui franchit le col de Sabga est assez pentue mais le paysage est de toute beauté. Pour en profiter mieux vaut profiter d’une journée ensoleillée car la route culmine à 1800 m d’altitude.

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Réserve de faune Douala-Edéa

Réserve de Faune Douala Edea

 

La réserve de faune de Douala-Edéa est située dans la province du Littoral, département de la Sanaga maritime, sur une superficie d’environ 1,600 km². Elle s’étend de la côte atlantique sur une distance intérieure maximale de 35 km, sa limite orientale suivant la rivière Dipombé.

La réserve est entièrement située dans une plaine sédimentaire très basse, de 0 à 50 m d’altitude, parcourue de cours d’eau, avec de nombreux marécages. La plus grande surface en eau est le lac de Tissongo. Une grande partie de la réserve est recouverte de mangroves, qui constituent la limite sud de la grande zone de mangroves de l’estuaire du Wouri. Au nord du Nyong, près de son embouchure, se trouve une forêt inondable.

Comme pour beaucoup de sites au Cameroun, aucun inventaire systématique des vertébrés n’a été mis en oeuvre. Néanmoins, la faune des mammifères est assez bien connue. Les singes arboricoles, typiques de la forêt africaine, sont bien représentés. La présence de lamentins, espèce de mammifères menacée, est signalée dans la réserve, de même que des crocodiles.

La réserve de faune de Douala-Edéa est peuplée par plus de 8,000 personnes. Cette population comprend les pêcheurs immigrés nigérians, béninois et ghanéens. Le long des rivières existent des villages importants, établis depuis longtemps et peuplés par les ethnies Bakoko et Malimba. Le village le plus important est Mouanko. Dans les dernières 20 à 25 années, de nouveaux villages se sont établis au bord des lacs à l’intérieur de la réserve. Les habitants de ces nouveaux villages appartiennent à l’ethnie Bakoko et d’autres groupes qui se sont installés comme des Bassa (d’Edéa) et des Ewondo.

Les chasseurs de Douala et Edéa pénètrent la réserve le long de l’axe routier principal entre Dizangue et les villages de pêcheurs de Yoyo ; la pénétration peut aussi se faire à partir de la localité de Abé sur l’axe Edéa-Kribi. La réserve a fait l’objet, au début des années 80, de forages pétroliers qui ont créé un système de pistes d’exploration facilitant l’accès à l’intérieur de la réserve.

Les activités principales des populations côtières et le long des fleuves sont la pêche et les cultures vivrières sur les sols alluviaux. Leurs activités sont restreintes aux cours d’eau et aux forêts alluviales. La pêche fluviale est basée sur les tilapias, poissons chats, crevettes,... La pêche en mer est une des grandes activités en saison sèche. Une activité très importante, surtout pour les Bassa et Ewondo est la chasse commercialisée, comprenant la chasse au fusil et le piégeage. Les principaux animaux chassés sont les singes, ruminants (Céphalophes, chevrotins), les potamochères (genre de sanglier), et les porc-épics.

La pression humaine est très forte avec la chasse intensive et commercialisée, destinée aux marchés d’Edéa et Douala. Une plantation d’environ 30 ha de palmiers à huile a été installée par une élite locale entre Mouanko et Yoyo. La lutte anti-braconnage pour la protection de la réserve par un contrôle permanent doit bénéficier des moyens adéquat de la part de l’administration. Le potentiel touristique de la réserve devra être valorisé par une amélioration des infrastructures d’accueil.

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Réserve de Santchou - Ouest

Réserve de Santchou

 

Seule réserve de biodiversité de l'Ouest, la réserve de Santchou est malheureusement en décrépitude. D'une part, en raison du braconnage, les éléphants ont migré ailleurs; d'autre part les populations riveraines de la réserve vont à l’assaut des coteaux des montagnes pour détruire la forêt. Les espaces ainsi défrichés sont les lieux des cultures.

Pour l'instant, cette réserve ne vous permettra pas d'admirer une faune nombreuse et variée. Avec un peu de chance, vous pourrez voir un singe ou une antilope, mais vous devrez souvent vous contenter d'admirer les nombreux oiseaux et papillons, ou la flore, très riche et diversifiée... Pour les plus courageux, les grottes de Fondenera sont une autre destination attrayante.

En collaboration avec les populations des villages riverains de la réserve, les autorités locales tentent de recréer un site d'écotourisme, pour le plus grand bénéfice de la faune et des habitants. Selon le délégué régional de la faune pour l’Ouest, la réserve pourrait renaître, les éléphants être réintroduits.

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Réserve du Dja

Réserve du Dja

 

Créée en 1950, la Réserve de faune du Dja fait partie intégrante des forêts denses humides qui constituent le bassin du Congo. Ce vaste ensemble constitue l'une des forêts humides d'Afrique les plus vastes et les mieux protégées : 90% de sa superficie restant inviolés. Pratiquement encerclée par le fleuve Dja, qui en forme la limite naturelle, la réserve est surtout remarquable pour sa biodiversité et pour la grande variété des primates qui y vivent. D'une étendue estimée à près de 526.000 ha, la réserve est l'habitat de très nombreuses espèces animales et végétales dont plusieurs sont menacées au niveau global :gorilles des plaines de l'ouest, chimpanzés, éléphants de forêt.

La Réserve du Dja est l'une des forêts humides d'Afrique les plus vastes et les mieux protégées. Au temps de l'inscription au patrimoine mondial en 1987, 90% de sa superficie étaient considérés intacts et la pression humaine y était faible. La réserve abrite une population de Pygmées Baka qui vivent de façon relativement traditionnelle et confèrent au site une valeur culturelle reconnue. L'agriculture et la chasse commerciale y sont interdites, mais la chasse traditionnelle est autorisée pour les populations pygmées.

Au moment de l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, plusieurs milliers de personnes vivaient déjà en périphérie de la réserve. L'agriculture traditionnelle demeure leur principale activité économique et la chasse leur principal moyen d'approvisionnement en protéines animales. Des prospections minières et forestières étaient par ailleurs en cours dans la région. Aucun gisement n'a cependant été découvert à l'intérieur du bien, mais des activités minières en périphérie pourraient être nuisibles à son intégrité. L'extraction de bois de construction reste une possibilité mais les contraintes légales et la difficulté d'accès de la région la rendent peu probable. La protection du bien contre cette extraction ainsi que contre les autres menaces hors des limites du bien est un élément essentiel.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Sur le plan institutionnel, la Réserve de faune du Dja est gérée par les Services de la conservation du Dja (SCD), avec à leur tête un Conservateur. La gestion de la réserve reçoit des appuis importants de la part des partenaires de la coopération internationale du Cameroun à travers de nombreux projets. Un financement soutenu pour la Réserve de faune de Dja est critique de manière à tendre vers une autonomie financière afin d'assurer du personnel en suffisance et une gestion des ressources adéquates.

Sur le plan opérationnel, toutes les zones de forte pression sur les ressources naturelles ont été identifiées et une stratégie locale de lutte anti-braconnage a été élaborée. Il y a régulièrement des patrouilles en forêt et sur la route dans et autour de la réserve, et il existe une formalisation d'un cadre de collaboration avec les opérateurs du secteur forestier pour un contrôle continu de leurs concessions.

Le renforcement de l'éducation et de la communication est un élément clé de la gestion du bien, y compris un renforcement de la sensibilisation des populations locales et du grand public. Le SCD est fortement engagé dans ce travail et l'établissement d'une collaboration avec 19 comités de vigilance villageois est une priorité importante. Les secteurs principaux de ce travail incluent des problèmes prioritaires tels que la lutte anti-braconnage, la collecte des données en forêt , et le code des procédures et législations. Une boite à outils juridique est par ailleurs disponible, et il y a un usage efficace des évaluations d'efficacité de gestion pour guider la future gestion du bien, y compris ses liens avec les régions avoisinantes.

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Ring Road

Ring Road

Bamenda est le point de départ de la Ring Road, une route circulaire d'environ 400km dans la province du Nord Ouest. Magique et mystique, la Ring Road vous conduit dans l'intimité spirituelle des villages parsemés çà et là... Les principales villes traversées par la Ring Road sont Bambui, Ndop, Jakiri, Kumbo, Nkambé, Wé, Wum. Le circuit est à éviter en saison des pluies, certaines pistes devenant impraticables.

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Rochers d'Ako'akas

Rochers d'Ako'akas

Le spectaculaire piton rocheux du village d’Ako’Akas, niché au coeur de la forêt équatoriale, est situé à environ 40 km au Sud-est d'Ebolowa, à proximité de la route non bitumée qui relie Ebolowa à Mékomo. Un paysage qui mérite le détour.

Ecotourisme à Ako'Akas : Afrecam organise des séjours chez l'habitant. Vous bénéficierez de guides pour la visite des rochers et la ballade dans la forêt équatoriale, logement et repas bios chez l'habitant. Des activités culianires et récréatives avec les villageois sont prévues. Renseignements : +237 73 39 10 57

 

 

Le village d'Ako'Akas

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Rue des artisans

La rue des artisans à Foumban

Elle conduit au musée des Arts et Traditions bamoun, et s’avère un bon endroit pour découvrir l’artisanat camerounais et ramener quelques souvenirs. On peut assister au travail des vanniers, des ébénistes et autres sculpteurs. La visite est un peu éprouvante car les vendeurs se disputent les clients pour leur montrer leur atelier et leur boutique et insistent pour leur vendre quelque chose.

Dans ces boutiques, on trouve des masques en pagaille, des objets en bronze ou en bois, des tambours, ainsi que des reproductions d’armes traditionnelles. Les masques-passeports sont particulièrement intéressants et prisés des collectionneurs. Ces masques, très petits, avaient autrefois une fonction. En effet, lorsqu’il n’y avait pas encore de papiers d’identité, le masque-passeport était présenté à la frontière entre deux territoires pour pouvoir passer, c’était une manière d’identifier les individus, leur statut social, mais aussi leur ethnie d’origine. On peut également vous équiper en petit mobilier : tables, chaises typiques, portes et coffrets sculptés, tabourets ornés de perles et de cauris, tout y est. D’autres artisans vous proposeront plutôt de la poterie, des tambours, des pipes ou des statues, en terre cuite ou en bois, peintes ou non, représentant des guerriers au visage menaçant et des personnages importants du peuple bamoun. Des dents d’hippopotame sculptées et gravées, des cornes de buffle décorées, des calebasses en terre cuite, des cuirs et des tissus sont aussi vendus.

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Savanna Botanic Garden de Bamenda

Le jardin botanique Savannah

Ce jardin aéré, où poussent de nombreuses variétés de fleurs, de plantes et des palmiers à huile, est un lieu de promenade agréable. Des boukarous, construits dans le jardin pour permettre aux visiteurs de se reposer, rappellent les cases traditionnelles de la région. C’est un endroit tout désigné, qui dispose également d’un petit bar et de marchands de fleurs. Idéal pour faire une pause avant de partir visiter la fameuse chefferie de Bafut, située à une dizaine de kilomètres. Le jardin est ouvert tous les jours de 8h à 18h et l’entrée coûte 500 FCFA par personne.

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Village de pygmées de Mayos

Pygmées

A 8 km de la route qui relie Bertoua à la capitale camerounaise, le village des pygmées de Mayos dans l'arrondissement de Dimako n'est pas non plus épargné par les péripéties de voyage. Mais loin du vacarme urbain, il n'est pas peu fier de l'intérêt que suscite sa petite communauté de 350 âmes, en majorité baka, composante plus connue sous l'appellation de pygmée.

Avec ses 300 Baka contre seulement 50 Bantou, Mayos constitue en fait un campement pygmée à mi-chemin entre la modernité et la tradition. Bien que dominé par un habitat qui épouse désormais les modes de vie du monde contemporain, leur cadre de vie reflète encore à l'envi la vieille et atypique civilisation par laquelle se définissent ses principaux habitants.

Arrêt sur images : à l'esplanade du centre multiculturel de Mayos associant un musée d'art baka, une réalisation de l'Ong Plan Cameroon en partenariat avec la communauté baka et le gouvernement du Cameroun, se dresse allègrement une case couverte de feuilles végétales, appelée en langue locale mongulu. Le mongulu est l’habitat type des pygmées Baka. Ces huttes, contrairement à d’autres peuples de la forêt, sont construites par les femmes. Selon les croyances des Baka, elles auraient reçu ce pouvoir de leur dieu Komba». Les techniques de construction sont ensuite transmises à leurs filles. La responsabilité de construire les mongulu confère à la femme Baka une place de choix dans la société. Elle peut ainsi être consultée pour la prise des décisions importantes. Pour construire la hutte, la femme utilise des jeunes arbustes dont elle n’enlève pas toutes les feuilles. Une fois un espace choisi et aménagé, les arbustes sont enfoncés en arc de cercle et forment la base de l’armature du mongulu, pendant que les sommets vont se joindre pour former une voûte. D’autres arbustes sont assemblés en quadrillage. La toiture sera faite de feuilles de marantacées disposées en écailles de poisson et fixées par leurs pétioles jusqu’au sol. Le mongulu se présente comme une coupole d’à peine un mètre et demi de haut, ce qui le met à l’abri des vents forts. On accède à l’intérieur par une porte basse dont les battants sont faits en écorce d’arbre ou de branchages, il y fait très sombre. Généralement, le mongulu n’est constitué que d’une pièce où s’effectuent toutes les activités. Le feu est toujours entretenu pour chasser les insectes nuisibles et éloigner les bêtes féroces. Les huttes ne contiennent pratiquement pas de meubles. Les lits sont faits de fougères étendues sur le sol, on s’assied à même le sol. Au centre de la hutte, il y a un foyer surmonté d’une claie pour sécher la viande, le poisson ou des fruits de karité, mangue sauvage dont on extrait de l’huile de consommation. Dans un campement, village constitué de plusieurs huttes, une hutte peut servir de salle commune. On peut y trouver des meubles rudimentaires : rondins de bois, petits lits en bambous pour accueillir les visiteurs.C'est une des principales identités remarquables de ce peuple de la forêt, vivant essentiellement de chasse et de cueillette.

Une visite du musée d'art laisse découvrir un large éventail, allant des objets sculptés servant pour la chasse, la cueillette, la cuisine aux crânes d'animaux (gorilles et chimpanzés) dont l'usage intervient dans la pharmacopée traditionnelle pour laquelle les pygmées sont justement réputés d'avoir un savoir- faire incomparable. C'est la communauté la plus ancienne, qui vit ici depuis les années 60. Elle essaie de s'intégrer dans la vie sociale. Par exemple au point de vue de l'agriculture, ils essaient de faire comme les autres, ils essaient aussi d'envoyer leurs enfants à l'école malgré l'état de pauvreté.

Dans le village, les visites des touristes en l'occurrence occidentaux sont légion.

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Zoo de Garoua

Zoo de Garoua, un crocodile

Situé en plein coeur de la ville de Garoua, dans l’arrondissement de Garoua 2ème, le jardin zoologique de Garoua est une opportunité touristique si vous avez un peu de temps libre. Avec sa superficie d’environ 6,8 hectares, le zoo de Garoua présente un couvert végétal à prédominance d’espèces exotiques et quelques pieds d’espèces dites indigènes. Son sous-bois est très riche en graminées.

Crée en 1966 comme petite ménagerie à parc d’animaux sauvages en transit, le zoo de Garoua a connu plusieurs mutations pour se retrouver depuis 1992 sous la tutelle du Ministère des forêts et de la faune. En 1974, le jardin zoologique comptait des espèces très variées. On y retrouvait ainsi des éléphants, des antilopes, des dromadaires, des gros reptiles, des lions, des buffles et des hyènes. Beaucoup ont été transférées, il n’y a pas très longtemps au jardin zoologique de Mvog-betsi à Yaoundé. Actuellement, le zoo est principalement peuplé de crocodiles de Nil dont la population est supérieure à 70 individus. La raison en est simple puisque le zoo de Garoua est l’un des seuls ayant réussi la reproduction en captivité de cette espèce. Mais on trouve également un aigle pécheur, un marabout, un céphalophe, une gazelle de Thomson, trois dromadaires, une tortue, un vervet et plusieurs drills, babouins, chimpanzés et patas. Si vous vous promenez dans les sous bois du parc, vous rencontrerez également des roussettes et croiserez les dromadaires ou quelques babouins en liberté.

Après plusieurs années de quasi abandon, des travaux ont été engagés pour réhabiliter ce zoo. De nouveaux enclos sont en cours de construction afin de pouvoir accueillir dans un avenir proche des lions et des antilopes.

Le tarif de visite est de 1.000 FCFA par adulte, 500 FCFA par enfant et 1.000 FCF pour prendre des photos.

Pour y accéder : Le zoo est situé en face de l’hôtellerie Saint Hubert et juste à côté de l’Alliance Franco Camerounaise de Garoua

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Zoo de Limbé

Wildlife Center Limbé Limbe Wildlife Centre

Collaboration entre le gouvernement camerounais et la fondation Pandrillus, le Limbe Wildlife Centre (LWC) ou zoo de Limbé a été créé en 1993. Il a pour mission d’éduquer les populations afin que chacun prenne conscience de la nécessité de préserver l’exceptionnelle diversité de la faune et de la flore du Cameroun. Situé dans le quartier de Bota, face au jardin botanique, il couvre une superficie de près de 44 hectares. L’objectif initial était de créer un sanctuaire pour les chimpanzés. Il abrite et soigne aujourd’hui 15 espèces de primates dont les gorilles, mandrills, babouins , drills, mangabeys, chimpanzés, cercopithèques,...

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Zoo de Mvog Betsi

Le zoo de Mvog Betsi à Yaoundé

Crée en 1951, le zoo de Mvog Betsi est l’un des rares zoo du Cameroun et est situé en plein coeur de Yaoundé. On y trouve principalement des primates et des fauves et bien évidemment la flore est relativement riche. Le zoo est un cadre idéal pour une balade en famille le week-end. On y trouve également une piscine, des aires de jeu et un restaurant. L'entrée est de 2.000 FCFA par adulte, 1.000 FCFA par enfant, 5.000 FCFA pour faire des photos.

Pour y accéder : Rien de très compliqué même si l’entrée du parc est un peu à l’écart des axes centraux. Le zoo est situé au quartier Melen juste à côté du quartier de la Garde Présidentielle.

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liane